“Notre cabinet intervient dans le département des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Les CHR représentent 40 à 50 % de nos transactions. Notre offre bénéficie d’un large panel d’affaires : saisonnier en littoral (été) et montagne (été-hiver), à l’année en milieu rural (pays basque, Béarn, Landes) et centre-ville (Pau, Bayonne, Anglet, Biarritz, Mont-de-Marsan). Actuellement, nous notons une nette progression des recherches tous commerces confondus, ainsi qu’un retour des acquéreurs primo-accédants (en reconversion) sur l’ensemble des commerces, sauf dans le secteur CHR. L’exigence des banques en termes d’expérience professionnelle et d’apport limite de facto les acquéreurs à des profils de professionnels aguerris, avec une préférence pour ceux ayant une expérience de gestion d’entreprise. Nous constatons que même pour eux les banques ne prennent plus de risque et assortissent systématiquement les crédits accordés de garanties Siagi ou BPI complétées par une caution personnelle. Les vendeurs, eux, ont tendance à fixer leur prix de vente au-dessus de la valeur de marché alors que cette année est charnière : le bilan de l’activité 2019 (avant covid) reste pour eux la référence tandis que les acquéreurs et organismes de financement ne feront plus l’impasse sur les résultats des années 2020 et 2021, même s’ils savent qu’ils restent exceptionnels en raison de la crise sanitaire. Quant à la forme juridique de la cession, on remarque que les cessions de titres ont été privilégiées. Pour le segment des restaurants traditionnels dans notre secteur géographique, le prix moyen de vente est compris entre 2,5 et 3 de l’EBE retraité et 75 % à 100 % du CA HT, selon que l’affaire se trouve dans les terres ou sur le littoral. Dans notre cabinet, la tendance des prix de cession reste stable.”
#bayonne# Michel Simond
Publié par Tiphaine BEAUSSERON