Un décor cosy et élégant, des références au jardin du Palais-Royal, comme les arcades qui rythment la salle et les photos de détails du Grand Véfour (Paris, Ier) signées Brigitte Mestrot, c'est ainsi que la designer India Mahdavi a conçu ce nouveau lieu de restauration de Paris-Charles de Gaulle (95). Inauguré il y a quelques jours dans le terminal E, I Love Paris est ouvert sept jours sur sept, et de 5 h 30 jusqu'aux derniers départs d'avion.
Laure Baume, directrice générale ajointe d'Aéroports de Paris, explique vouloir "offrir le meilleur de la gastronomie française, le temps d'une coupe de champagne et de tapas au bar ou d'un moment à table autour de la carte… Nous voulons remonter le niveau de la qualité dans les Aéroports de Paris, avec une offre très large et dans le plaisir et le raffinement." À ses côtés, Bertrand Lozé, directeur général Elior concessions, a exprimé sa fierté de participer "à la création d'un lieu où il fait bon être".
Un peu de Grand Véfour
Pour se préparer, les équipes Elior (salle et cuisine) ont passé du temps dans les brigades de Guy Martin. Le chef a nommé deux de ses collaborateurs à des postes clés : Stefano d'Agostini dirige les cuisines (20 personnes) et Estefania Franco la salle (20 personnes), pour une capacité de 100 places (48 au restaurant et 50 entre le lounge et le bar). Malgré les contraintes aéroportuaires, le chef a souhaité conserver une partie de ses fournisseurs, notamment pour le homard de Bretagne et la lotte de petit bateau.
Potage Julienne Darblay, Filet de canette, confit de fruits au gingembre, jus au fenouil et écume de chorizo de boeuf, blanquette de veau, fraise Melba… : la carte sur tablette tactile (plats en photo) alterne entre classiques français et suggestions plus actuelles (formules à 29,90 € et 41 € et carte à partir de 45 €). Une offre à emporter Miyou est également disponible dans un espace proche de la salle. Pour Guy Martin, "avec ce restaurant unique, proposant une cuisine contemporaine ouverte sur le monde, avec des produits de saison et de qualité, nous voulons faire oublier que l'on est dans un aéroport".
Publié par Caroline MIGNOT