L'air du sud souffle sur Réparate à Tours

Tours (37) Après Nice et Paris, Jean-Louis Lacaze a posé ses valises dans la cité tourangelle pour y ouvrir un restaurant de cuisine méridionale. Le dernier sans doute d'une longue carrière.

Publié le 15 février 2017 à 15:24

Jean-Louis Lacaze est derrière les fourneaux depuis près de quarante ans. Mais, à plus de 65 ans, ce chef niçois n'est pas prêt à prendre sa retraite. Bien au contraire, il vient de se lancer un nouveau défi en ouvrant Réparate, son restaurant de cuisine méridionale à Tours (Indre-et-Loire). Il a d'abord ouvert des restaurants à Nice, Saint-Tropez et Antibes, avant de filer à Paris. Dans la capitale, il a ouvert successivement deux restaurants à l'enseigne Réparate (du nom de la sainte patronne de Nice), qu'il a revendu pour chercher un nouveau port d'attache. "Avec mon épouse, nous cherchions une ville plus calme que Paris avec une vraie qualité de vie, un rythme plus doux de travail mais sans pour autant m'exiler trop loin de la capitale."

Il a ainsi fait le tour des affaires dans les villes comprises dans un rayon de 200 km autour de Paris : Rennes, Chartres, Orléans avant de tomber sous le charme de Tours où il s'est installé en novembre. C'est dans le centre historique de la ville, dans la rue la plus commerçante, qu'il a ouvert son restaurant avec 26 places en intérieur et 8 en terrasse. "C'est un petit format où l'on peut travailler à deux mais où l'on peut surtout soigner sa clientèle", se réjouit-il. Comme dans ses précédents restaurants Jean-Louis Lacaze ne met en avant que la gastronomie du sud "de Perpignan à Menton, celle qu'on prépare comme à la maison."


Cinq ans pour réussir

Avec sa carte qui change tous les mois, il veut faire découvrir une cuisine méridionale "authentique" avec quelques plats phare qui restent à la carte comme la pissaladière, la salade niçoise ("la vraie"), les escargots en croustade à la provençale, les petits farcis niçois... "Nos clients sont un peu surpris de découvrir cette cuisine méridionale qui est bien différente de celle qui a été dénaturée et que l'on peut manger partout, raconte Jean Louis Lacaze. Au début, c'était un peu difficile car les Tourangeaux étaient un peu craintifs. Depuis, ils m'ont adopté et me réclame des plats comme la soca niçoise qui va être mise en vedette toutes les semaines." Jean Louis Lacaze veut désormais consolider son affaire. Il se donne cinq ans pour réussir cette dernière aventure car ensuite "il sera l'heure de baisser le rideau".


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Publié par Jean-Jacques TALPIN



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