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Tenue depuis 2012 par Arnaud Rouffignat, l'Auberge de l'abbaye, à
Saint-Amant-de-Boixe (Charente), propose une cuisine traditionnelle utilisant
des produits régionaux, mitonnée par le chef Jean-Paul Matard. Financé
en partie par la commune, qui souhaitait ainsi relancer l'activité de son
centre-bourg, l'établissement emploie six personnes et sert entre 15 000
et 18 000 repas par an, pour un ticket moyen de 25 €. La salle compte
75 places et, en été, la terrasse peut accueillir 70 couverts de plus. Le
restaurant a bénéficié de plusieurs dizaines de milliers d'euros d'investissement
sur cinq ans, afin de répondre aux attentes d'une clientèle locale aimant les
préparations de son terroir, renforcée en haute saison par l'apport de nombreux
touristes.
"Nous ouvrons notre carte à des identités culinaires autres que charentaises, explique Arnaud Rouffignat. Notre clientèle est de toutes origines, et nous essayons de nous adapter à tous les goûts." Dans cet esprit, le propriétaire a créé en novembre dernier une pizzeria installée à trois cents mètres de son restaurant, dans une ancienne pharmacie. Cette ouverture a permis la création de deux emplois. Y sont servies, à emporter uniquement, une vingtaine de pizzas.
"Nous rendons service"
"Mon objectif est de séduire une clientèle qui ne vient pas forcément à l'auberge, faute de moyens, dévoile Arnaud Rouffignat. Nous rendons service : nous sommes disponibles tous les jours, sans trop ruiner les consommateurs, et sans nous concurrencer sur notre territoire. Cette diversification est un plus que nous apportons à la restauration dans notre ville, et qui vient en complément de notre activité."
Cette idée rentable - une centaine de pizzas sont vendues quotidiennement - sert également de vecteur publicitaire au restaurant, les clients de l'un pouvant dévier vers les tables de l'autre. Le patron projette également de créer une structure mêlant nourriture et hébergement. Un concept qui fera la part belle à l'environnement, auquel il se consacrera pleinement après avoir cédé son affaire à un repreneur.
"Nous ouvrons notre carte à des identités culinaires autres que charentaises, explique Arnaud Rouffignat. Notre clientèle est de toutes origines, et nous essayons de nous adapter à tous les goûts." Dans cet esprit, le propriétaire a créé en novembre dernier une pizzeria installée à trois cents mètres de son restaurant, dans une ancienne pharmacie. Cette ouverture a permis la création de deux emplois. Y sont servies, à emporter uniquement, une vingtaine de pizzas.
"Nous rendons service"
"Mon objectif est de séduire une clientèle qui ne vient pas forcément à l'auberge, faute de moyens, dévoile Arnaud Rouffignat. Nous rendons service : nous sommes disponibles tous les jours, sans trop ruiner les consommateurs, et sans nous concurrencer sur notre territoire. Cette diversification est un plus que nous apportons à la restauration dans notre ville, et qui vient en complément de notre activité."
Cette idée rentable - une centaine de pizzas sont vendues quotidiennement - sert également de vecteur publicitaire au restaurant, les clients de l'un pouvant dévier vers les tables de l'autre. Le patron projette également de créer une structure mêlant nourriture et hébergement. Un concept qui fera la part belle à l'environnement, auquel il se consacrera pleinement après avoir cédé son affaire à un repreneur.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST
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