Le GNI est inquiet des conséquences économiques pour les entreprises des CHR.
Si l’objectif de retour à l’activité des demandeurs d’emplois est parfaitement partagé par le GNI, tout comme la nécessité de corriger certains abus, le GNI regrette que la réforme se traduise par une forte réduction (entre 30 % et 50%) de l’indemnisation des travailleurs saisonniers. Le nouveau mode de calcul de l’indemnisation sera basé non plus sur les seuls jours travaillés mais sur le revenu mensuel du travail. Tous les jours compteront même ceux non travaillés.
« Les salariés saisonniers vont voir leurs allocations chômage drastiquement diminuer. Il est à redouter que bon nombre d’entre eux se détournent des secteurs à forte saisonnalité, comme l’Hôtellerie-Restauration. Cela va nécessairement accentuer les difficultés de recrutement auquel le secteur est d’ores et déjà confronté et avoir de fortes répercussions économiques sur les entreprises saisonnières. » déclare Emmanuel Achard, président de la commission sociale du GNI.
« Les entreprises saisonnières le sont par nécessités structurelles (lieu d’implantation géographique, contraintes météorologiques, caractéristiques de la nature de l’activité exercée …) ainsi qu’économiques et non par choix entrepreneuriaux. » souligne pour sa part Eric Pantalacci, président de la commission saisonnalité du GNI.
Le GNI entend poursuivre son action pour sensibiliser le Gouvernement sur cette situation particulière et préserver ainsi l’activité touristique sans remettre en cause les objectifs de la réforme.