Il y a quelques jours, Airbnb s'engageait
à payer 1,2 M€ à la ville de Paris au titre de la taxe de séjour collectée
pour le dernier trimestre 2015 dans la capitale. Un montant qui pourtant semble
loin du profit espéré par la ville, explique le magazine Challenges.
S'appuyant sur les calculs de l'association AhTop, qui regroupe des professionnels de l'hôtellerie et
des acteurs du tourisme professionnel, le magazine estime qu'Airbnb aurait
dû récolter 2,2 M€ de taxe de séjour si le tarif réservé aux hôteliers
avait été perçu (1,88€) et non celui réservé aux pour les plateformes collaboratives
(0,83 €).
En effet, selon les investigations d'AhTop, 80 % des clients de ces
sites sont en réalité d'anciens clients d'hôtels, qui auraient donc dû verser une
taxe de séjour plus élevée.
Un manque à
gagner qui pourrait être autrement utile dans le cadre d'une politique d'accueil
raisonnée
En alertant la ville de Paris, l'AhTop
signale que ce manque à gagner aurait pu
servir à améliorer l'accueil, encore considéré comme insuffisant dans l'Hexagone.
Une façon comme une autre de relancer la machine 'tourisme', actuellement en panne
de visiteurs internationaux.
Publié par Catherine AVIGNON
jeudi 18 février 2016