Ouvert le 14 décembre
dernier dans les rues piétonnières de Nantes, Le Reflet est un restaurant de
100 m2 et 38 couverts presque comme les autres. À un détail
près : les cinq cuisiniers et serveurs sont tous atteint de trisomie 21.
Le projet a mûri dans la tête de l'architecte Flore Lelièvre, dont le frère est atteint du
syndrome de Down, qui a mené une levée de fonds de 400 000 € auprès
de particuliers et d'entreprises pour aménager l'espace et faciliter le travail
des personnes handicapées. Codes couleurs pour les tables, prise de commande
facilitée en tamponnant la carte, postes assis en cuisine, assiettes avec
empreintes moulées, aux fourneaux comme en salle, tout est conçu et adapté pour
que les employés s'y sentent bien.
Complet midi et soir
Cette valorisation de la différence fait mouche auprès du public : avec le bénéfice d'une forte exposition médiatique, Le Reflet affiche complet depuis son ouverture, midi et soir. Sa carte hebdomadaire fait la part belle aux produits locaux et propose des menus simples (trois entrées, trois plats, trois desserts) pour 17,50 € le midi et 27 € le soir. Le Reflet est ouvert du mardi au jeudi le midi et du jeudi au samedi le soir. Encadrés en salle par Thomas Boulissière (par ailleurs gérant) et en cuisine par Farida El Hadek (également éducatrice spécialisée), les cinq employés trisomiques ne travaillent que cinq heures par jour (pour une moyenne de 24 heures par semaine), afin d'éviter le surmenage. "Pour l'instant, ils travaillent encore sous convention dans le cadre d'un travail en établissement et service d'aide par le travail [ESAT], mais à terme l'objectif est de leur faire signer un vrai CDI pour qu'ils s'épanouissent professionnellement et socialement", confie Thomas Boulissière. D'ici peu, un nouvel employé, lui aussi handicapé, devrait venir consolider l'équipe.
Cette valorisation de la différence fait mouche auprès du public : avec le bénéfice d'une forte exposition médiatique, Le Reflet affiche complet depuis son ouverture, midi et soir. Sa carte hebdomadaire fait la part belle aux produits locaux et propose des menus simples (trois entrées, trois plats, trois desserts) pour 17,50 € le midi et 27 € le soir. Le Reflet est ouvert du mardi au jeudi le midi et du jeudi au samedi le soir. Encadrés en salle par Thomas Boulissière (par ailleurs gérant) et en cuisine par Farida El Hadek (également éducatrice spécialisée), les cinq employés trisomiques ne travaillent que cinq heures par jour (pour une moyenne de 24 heures par semaine), afin d'éviter le surmenage. "Pour l'instant, ils travaillent encore sous convention dans le cadre d'un travail en établissement et service d'aide par le travail [ESAT], mais à terme l'objectif est de leur faire signer un vrai CDI pour qu'ils s'épanouissent professionnellement et socialement", confie Thomas Boulissière. D'ici peu, un nouvel employé, lui aussi handicapé, devrait venir consolider l'équipe.
Publié par Thierry BUTZBACH
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mardi 14 février 2017