Les adhérents de l'Umih 41 ne veulent plus du 'Far West'

Cheverny (41) L'assemblée générale du syndicat a été l'occasion de lister les revendications dans un contexte difficile lié à la baisse du nombre de touriste.

Publié le 24 mars 2017 à 12:38
Avec 5 millions d'entrées, 1 000 restaurants et hôtels et 2,8 millions de nuitées en 2016, le Loir-et-Cher est un département touristique important, grâce à des sites comme Chambord ou le zoo de Beauval. Pourtant, les professionnels de l'Umih 41, réunis le 20 mars au château du Breuil, à Cheverny, en présence de Laurent Duc, président national des hôteliers, estiment ne plus pouvoir se reposer uniquement sur ce patrimoine. "Nous sommes attaqués de toutes parts, dénonce le président Gilles Martinet, assommés par des contraintes et des normes toujours plus nombreuses qui nous asphyxient, par des textes qui s'accumulent et qu'il est urgent de simplifier." Ludovic Poyau l'a dénoncé pour la restauration : "La transparence des contrôles alimentaires désormais obligatoires pèse encore davantage sur les restaurants concurrencés de plus en plus par le foodsurfing." Laurent Ciarka, président des hôteliers est encore plus virulent : "le taux d'occupation s'établit à 52 % et accuse une baisse régulière depuis plusieurs années. La concurrence est devenue féroce avec Airbnb et les chambres d'hôte : on trouve même des chambres à 20 € la nuit, petit déjeuner inclus… On ne peut pas lutter." Conséquence : la survie des hôtels impose désormais une montée en taille avec un point d'équilibre fixé à 30 chambres au moins. "Si l'on veut accepter le Far West, poursuit Laurent Ciarka, alors laissons faire et laissons disparaître les petits établissements en zone rurale."

 

Des dispositifs innovants

Les professionnels tentent de s'organiser et de résister. "Les touristes, notamment asiatiques, ont boudé notre région à la suite des attentats, commente Sabine Ferrand, de la branche bars et brasseries. Pour lutter, il nous faudrait des armes numériques. Mais même dans la région de Chambord, en zone blanche, nous n'avons pas de connexion internet." Des progrès existent pourtant : une place de marché a été lancée par les autorités du tourisme, mais avec très peu d'impact sur les hôtels. De son côté, le conseil départemental a lancé la géolocalisation des bénéficiaires du RSA pour améliorer la réactivité avec les offres des employeurs. Un autre dispositif, Transvaloire, organise le travail des saisonniers, nombreux dans la région. Pas suffisant pour Gilles Martinet, qui se bat "plus que jamais pour que tous les acteurs du tourisme aient les mêmes droits mais aussi les mêmes charges".

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Publié par Jean-Jacques TALPIN



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