Un collaborateur efficace est autonome mais suivi par ses responsables. En effet, en cas d'autonomie mais d'absence de suivi, la porte au laisser-faire est grande ouverte.
La délégation sans suivi présente de nombreux inconvénients
Déléguer des tâches à ses employés, sans organiser de suivi, peut être source de difficultés. En effet, des situations d'incompréhension peuvent se créer. Le collaborateur a-t-il compris la finalité de la procédure ? Le meilleur moyen de le savoir est de se faire expliquer ce qu'il a compris. Un manque de performance sur le terrain peut se ressentir. Et le responsable risque de perdre en crédibilité.
Les fiches d'autocontrôle
Parmi les outils de suivi, l'entreprise peut mettre en place des supports d'autocontrôle. Ce sont des listes de tâches qui prévoient un pointage d'exécution par le collaborateur. Elles offrent l'avantage de rendre le collaborateur autonome mais deviennent inutiles si les contrôles d'exécution ne sont pas faits par le chef d'équipe.
Le contrôle transversal
Il s'agit, pendant une courte période, trois jours par exemple, de suivre un type d'action. Exemple pour le circuit des boissons sans alcool :
• gestion des stocks minimums ;
• déclanchement des commandes ;
• contrôle de réception des marchandises ;
• conditions de stockage ;
• modalités de sorties du stock principal vers le stock en salle ;
• organisation du stockage Fifo ;
• température de service ;
• rédaction de la commande client et enregistrement sur la facture ;
• enregistrement des commandes renouvelées ;
• facturation.
Puis, comparer ces résultats avec les procédures initiales : observer les éventuels écarts, en rechercher l'origine, mettre en place des actions correctives, de concert avec tout ou partie de l'équipe.
Publié par André PICCA