Les membres de l'Association des franchisés d'Accor (AFA) viennent de se retrouver à Rio de Janeiro pour leur congrès annuel. L'occasion de faire le point sur la politique menée par le groupe depuis la nomination de Sébastien Bazin à sa présidence. "Il y a un an, à Porto, nous étions dans l'inquiétude, estime le président de l'AFA, Arnaud Fayet. Nous avons découvert un président qui est un vrai chef d'entreprise, un homme que l'on a envie de suivre." Un satisfecit aux allures de plébiscite en faveur de la nouvelle organisation du groupe en deux branches, HotelServices et HotelInvest. "Elle place le franchiseur sur un pied d'égalité avec ses franchisés, notamment pour tout ce qui concerne les transactions", ajoute Arnaud Fayet. La politique numérique est un autre point de contentement pour les franchisés, malgré son coût (225 M€).
Décisions collectives
En interne, l'AFA mesure également l'impact de sa nouvelle organisation. "Toutes les décisions que nous prenons au sein de nos différentes commissions se prennent collectivement, pour les 350 propriétaires réunis." Le rapprochement avec l'Association des franchisés de Louvre Hotels (AIFE) permet également d'agir "de concert auprès des pouvoirs publics et de devenir un vrai groupe de pression. Nous représentons en effet 15 % de la masse salariale dans l'hôtellerie-restauration française et 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires".
Parmi les chantiers de l'association, la formation - notamment pour faire face à la mutation numérique - et la création d'une base de données répertoriant les différents modèles économiques représentés au sein de l'association par marques, localisation géographique, type de clientèle, etc. "Nous voulons disposer de bases solides pour mieux gérer et piloter nos entreprises", conclut Arnaud Fayet.
Publié par Catherine AVIGNON