Le projet - qui comprendra 205 chambres, six salles de réunions, un restaurant de 485 m² au rez-de-chaussée dont 80 en terrasse ainsi qu'un grand rooftop (toit-terrasse) avec bar et restauration - représente un investissement d'environ 50 M€, soit 10 % du projet total. Pour exploiter l'hôtel, Mama Shelte a signé un bail civil simple de douze ans avec Viparis.
"En faire un lieu où l'on va par plaisir"
Jean Michel Wilmotte, l'architecte de ce projet d'envergure, a voulu jouer sur la transparence "pour faire le trait d'union entre l'intérieur et l'extérieur". Sur une passerelle aménagée pour desservir les deux hôtels, il a privilégié de larges espaces aérés, de même qu'au rez-de-chaussée et sur le rooftop. Parallèlement, il a créé des espaces plus fermés mais tout en transparence, en formes d'ateliers d'artistes pour les chambres.
Pour Serge Trigano, cofondateur de Mama Shelter, le choix de son enseigne pour animer un quartier peu attractif constitue un vrai challenge. "L'enjeu, pour nous, est de faire d'un lieu que l'on utilise par obligation, un lieu où l'on va par plaisir", confie-t-il. L'objectif est de faire aussi bien que l'autre Mama Shelter parisien, c'est-à-dire 83 % de taux d'occupation, 135 € de prix moyen et un chiffre d'affaires de 15 M€ (60 % en restauration, 40 % en hébergement). "Sachant que nous aurons à la porte de Versailles une grande majorité de clientèle d'affaires, ce qui devrait influencer les résultats", précise Serge Trigano. Ouverture prévue en 2019.
Publié par Catherine AVIGNON