La vente de bars-tabacs s'est redynamisée ces derniers mois avec l'arrivée de nouveaux acquéreurs, la plupart en reconversion, et le retour d'anciens buralistes ayant cédé leur commerce mais voulant réinvestir sur cette activité.
Malgré quelques incertitudes liées au paquet neutre et à l'augmentation du prix du tabac, les rentabilités sont bonnes et les perspectives attractives avec la signature cette année d'un nouvel ensemble de mesures de soutien à la profession faisant suite au contrat d'avenir mis en place en 2017, et les nouvelles activités connexes comme la sous-traitance des services postaux. Le nombre de cessions est légèrement en hausse et les prix se maintiennent entre 2,2 et 2,4 fois l'excédent brut d'exploitation.
Le financement de ces activités est facilité, les établissements bancaires appréciant la bonne rentabilité générale de ces entreprises. À condition, bien entendu, d'avoir des acquéreurs motivés et disposant d'un apport minimum de 30 %.
Concernant les activités de bar-brasserie, le marché s'est stabilisé en nombre de transactions. Leur valorisation est stable et se situe entre 2,2 et 2,5 fois l'EBE. La principale difficulté réside dans l'obtention des financements, réservés quasi-exclusivement à des professionnels aguerris.
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