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Jennifer Boccara est directrice de l'hôtel de Sers, un hôtel rouvert après transformation complète en 2004. Un an après son arrivée, elle demande le classement de l'établissement - jusque-là 4 étoiles - en 5 étoiles en juin 2005. "Notre autodiagnostic a été fait rapidement, et nous avons constaté que sur les 400 critères demandés, nous en possédions 87 %. Trois mois après, l'on m'a annoncé la visite d'inspecteurs." Jennifer Boccara estime que ce nouveau classement est une très bonne chose : "Cela permet d'être compris des visiteurs étrangers car ces nouvelles normes sont calquées sur les normes internationales", précise-t-elle.
Pour l'hôtel, le changement de 4 en 5 étoiles a été également déterminant avec une hausse significative des taux d'occupation et des prix moyens. "La 5e étoile nous a fait perdre une petite partie seulement de notre clientèle, de l'ordre de 3 %, mais elle a drainé une autre clientèle, composée à 80 % d'étrangers et 20 % de Français."
Pour la directrice de l'établissement, ce classement est salutaire car il force à se remettre en question en permanence : "Le fait de n'avoir ce classement que pour cinq ans est stimulant. À nous de nous maintenir à niveau pour le garder", dit-elle. Pour cette raison, l'hôtel de Sers, pourtant remis à neuf en 2004, a rénové ses cuisines en septembre 2011 pour 140 000 € de travaux, puis a entrepris de refaire les trois premiers étages pour 400 000 € ; les étages supérieurs feront l'objet d'un même embellissement en janvier 2013. "Cette remise en question nous met la pression, tout comme elle met également la pression aux propriétaires, aux chaînes hôtelières et aux investisseurs. Mais c'est une pression salutaire, qui permet de renouveler le parc hôtelier parisien et de le monter en gamme."
Pour l'hôtel, le changement de 4 en 5 étoiles a été également déterminant avec une hausse significative des taux d'occupation et des prix moyens. "La 5e étoile nous a fait perdre une petite partie seulement de notre clientèle, de l'ordre de 3 %, mais elle a drainé une autre clientèle, composée à 80 % d'étrangers et 20 % de Français."
Pour la directrice de l'établissement, ce classement est salutaire car il force à se remettre en question en permanence : "Le fait de n'avoir ce classement que pour cinq ans est stimulant. À nous de nous maintenir à niveau pour le garder", dit-elle. Pour cette raison, l'hôtel de Sers, pourtant remis à neuf en 2004, a rénové ses cuisines en septembre 2011 pour 140 000 € de travaux, puis a entrepris de refaire les trois premiers étages pour 400 000 € ; les étages supérieurs feront l'objet d'un même embellissement en janvier 2013. "Cette remise en question nous met la pression, tout comme elle met également la pression aux propriétaires, aux chaînes hôtelières et aux investisseurs. Mais c'est une pression salutaire, qui permet de renouveler le parc hôtelier parisien et de le monter en gamme."
Publié par Évelyne de Bast
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