« Cette fermeture contrainte et brutale de nos établissements sonne un nouveau coup d’arrêt pour nos professionnels qui oblige le Gouvernement à prendre des mesures fortes, claires et responsables pour leur venir en aide. Les professionnels exigent de la visibilité, ils veulent savoir quelles sont les aides mises à leur disposition et pour combien de temps. Le secteur est dans une crise inédite. Il a déjà perdu plus de 150 000 emplois. La survie des hôtels, cafés, restaurants, discothèques et traiteurs organisateurs de réceptions se joue maintenant. »
Les demandes des organisations professionnelles dans ce nouveau contexte :
- Un accès au Fonds de solidarité pour toutes les entreprises, sans effet de seuil de salariés notamment, ni condition liée à la forme juridique de l’entreprise ou à l’importance de sa perte de chiffre d’affaires. Ce fonds de solidarité doit venir compenser les charges fixes qui continuent de courir pour nos professionnels (électricité, abonnement…) à hauteur de 10 000 euros par mois ;
- Une solution urgente au problème des loyers, qui doit être déconnecté du fonds de solidarité, au moyen d’un crédit d’impôts incitant fortement les bailleurs à abandonner toute ou partie des loyers dus par les professionnels locataires ;
- Des exonérations de charges sociales patronales pour toutes les entreprises sur toute l’année 2020 ;
- Le maintien du dispositif de chômage partiel aux conditions d’indemnisation actuelles, congés payés induits inclus, sans reste à charge, au-delà du 31 décembre 2020 et aussi longtemps que les contraintes et restrictions sanitaires perdureront.
- La prise en charge de la perte d’exploitation causée par cette nouvelle fermeture administrative ou la mise à l’arrêt des établissements comme les hôtels, en l’absence de touristes, par les assurances, qui cette fois-ci ne sauraient se défiler en arguant d’une situation inédite.
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jeudi 29 octobre 2020