À 28 ans, Nicolas Cousin s'apprête à intégrer Accorhotels en tant que coordinateur de projets. Sa mission ? Travailler sur des ouvertures et des rénovations d'hôtels pour le groupe aux 4 300 établissements dans le monde. Le job idéal pour ce jeune homme qui rêve de parcourir la planète. "J'aime l'idée de suivre un projet de A à Z, de partir de rien pour dénicher l'idée géniale." Plus jeune, il rêvait d'être en cuisine. De ses rêves de gosse à son métier d'aujourd'hui, son parcours est émaillé de belles opportunités. Son bac ES en poche, il passe une mention complémentaire, puis entend parler d'un bachelor à l'École supérieure d'hôtellerie (ESH) de Paris. À 22 ans, il entre dans la filière en tant qu'autodidacte pour en ressortir trois ans plus tard avec un Master of International Tourism and Hospitality Industry.
Au coeur des coulisses d'un palace
Ses années d'école furent l'occasion d'une belle expérience outre-Manche : "J'ai passé une partie de mon diplôme à la London South Bank University, c'était vraiment chouette d'être plongé dans un autre bain culturel. Nous avions des cours en management, gestion des RH, leadership, géopolitique… C'était passionnant." À cette époque, Nicolas Cousin décroche en parallèle un job de réceptionniste-concierge au Draycott Hotel, boutique-hôtel 5 étoiles appartenant au réseau Small Luxury Hotels of the World. Il fait aussi un passage au Bristol, en effectuant quatre stages à la suite : un en restauration au 114 Faubourg, un autre en hébergement au service conciergerie puis en housekeeping. Un autre enfin au département finances et achats : "C'est là que j'ai appris la gestion des stocks, l'économat et l'importance du contrôle des coûts. Se retrouver au coeur des coulisses des finances d'un palace fut très formateur." Mais son coup de coeur restera son stage de fin d'études (six mois) à la direction des projets. Du choix du marbre à celui des tissus, de la confection des meubles à la recherche d'un tapis persan… Nicolas Cousin découvre avec délice tout un pan de l'activité des hôteliers de luxe.
De belles trouvailles
"Dans ce service, on travaille d'arrache-pied à dénicher ce qui se fait de plus beau au prix le plus juste, pour des clients très exigeants. C'était exaltant, j'ai suivi chaque étape des projets, de la création à la commercialisation, en passant par la production. J'ai découvert combien la dimension relationnelle était importante dans ce métier, où l'on travaille aussi bien avec de petits artisans que de grosses industries."
Publié par Mylène SACKSICK