Le climat d'incertitude politique et économique qu'ils ont toujours connu les a faits indépendants, prudents et pragmatiques. Avec le revenu médian le plus élevé de toutes les générations, ils se soucient moins de l'aspect financier. Leurs inclinations culinaires équilibrent l'audace et la sécurité. Les plats réconfortants avec une pointe d'originalité et d'exotisme. Adeptes de la bistronomie et du gourmet casual dining, ils privilégient le bio et « fait-maison ».
La génération W : ces baby-boomers de 56 à 75 ans
Attachés à leur liberté, optimistes et sensibles au confort, ils préfèrent souvent la consommation sur place et les services complets. Ils n'aspirent pas à la révolution dans leur assiette ou à l'audace déconcertante. Pour cette génération, la santé ne constitue pas un argument militant, mais une aspiration raisonnable.
Elevée avec internet et les réseaux sociaux, elle voyage et pense « global ». Privilégiant les nouveaux modèles de consommation, elle est globalement tolérante, très hédoniste, voire narcissique et transgressive. Cette génération chérit des goûts alimentaires de « Kidults », d'enfants dans des corps d'adultes. Elle est façonnée par les émissions de TV réalité culinaire : tout comprendre, en totale transparence. Décomposer, comprendre et re-mélanger… vers une culture culinaire identitaire à venir.
En totale immersion technologique, ils sont fascinés par les nouvelles influences. Pour eux plus que tous les autres, les technologies transforment les produits en services et inversement. Très soucieux d'environnement, ils sont probablement plus engagés que les autres générations. Créatifs, ils veulent des offres facilement personnalisables. Ils aspirent à des restaurants à l'accessibilité démultipliée, aux propositions universelles et à un service ultra rapide. Take away, commandes sur smartphones et personnalisation des plats deviennent des prérequis.