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Vlaemynck habille aujourd’hui près de 98 % des plages de la Côte d’Azur ainsi que les terrasses des cafés-restaurants comme le Martinez, le Carlton… Mais pas que. La société équipe des établissements dans toute la France. Sans oublier le service d’entretien des parasols et des bains de soleil.
Vlaemynck porte haut les valeurs d’excellence, de respect, de confiance et de générosité. Les chaises et fauteuils volumineux privilégient le confort. “Vlaemynck se fond dans la nature, nos couleurs sont plutôt neutres”, souligne Florence Ferrand, directrice des marques et de la relation clients pour Fermob et Vlaemynck.
Côté usine
Le site de production de Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire), d’une superficie de 20 000 m², travaille chaque année sur 250 000 m² de transformation de tissus. Une cinquantaine de collaborateurs cousent, patronnent et assemblent des coussins, parasols, bains de soleil et mobilier d’extérieur. Pour fabriquer un petit parasol, il faut une heure, de la découpe à la mise en carton. Cent petits parasols sont fabriqués par jour. Et pour un grand parasol, il faut quatre heures. Vlaemynck tisse sur 3,20 m de large pour pouvoir fabriquer des parasols sans coutures. Mais fabrique aussi des parasols plus grands, jusqu’à 5 × 5 m.
La société achète les structures et les habille ou les modifie avec d’autres matériaux. Vlaemynck travaille avec Sunbrella, une entreprise qui joint performance et design pour des textiles raffinés.
L’acrylique est souvent utilisé, mais aussi le tamas, une fibre teintée et transformée pour être tissée, ce qui crée la résistance aux UV. La marque travaille également avec Ferrari, société qui développe et fabrique des toiles composites innovantes, comme les toiles batyline. C’est un fil enrobé de PVC conçu pour résister aux conditions climatiques les plus hostiles.
“Nous avons de bonnes surprises de temps en temps avec des clients qui nous appellent pour renouveler leurs toiles de parasols avec une structure qui date de quinze ans et qui est toujours en bon état”, souligne fièrement Baptiste Reybier, directeur général de Fermob.
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Publié par Célia RIGON
