Dans le dernier article, vous avez pu lire "les raisons économiques et financières" rendant une affaire invendable. Ici, nous allons traiter des raisons administratives.
/ Les raisons administratives
Il s'agit bien sûr ici du problème récurrent des mises aux normes et des décisions des commissions de sécurité sur la poursuite ou non de l'exploitation.
A l'exception du cas ou il y a une vraie difficulté à réaliser les travaux ou à accepter les exigences de la commission de sécurité que je traiterai à la fin de ce chapitre, dans tous les autres cas, l'attitude du vendeur est en générale la suivante :
- Reprendre la liste des travaux demandés par la commission de sécurité.
- Faire chiffrer ces travaux (au moins deux devis).
- Faire valider les travaux deviser par la commission de sécurité (cette phase est importante d'une part car elle est obligatoire et d'autre part elle garantit que les travaux chiffrés sont bien ceux demandés par la commission).
- Dans le cas de travaux nécessités par la mise aux "normes handicaps" et exigés pour 2015, je conseille de faire rédiger un rapport (coût environ 1 € du m²) par un organisme agréé (Socotec, Qualiconsult, etc.) décrivant les travaux à réaliser dans votre établissement et de faire réaliser en suivant un chiffrage de ceux-ci.
Avec cette démarche il arrive fréquemment que vendeur et acheteur se mettent d'accord pour prendre en charge chacun 50 % du montant des travaux.
Lorsqu'il y a une vraie difficulté sur les travaux à effectuer, le vendeur a intérêt à s'entourer d'un cabinet indépendant (ceux cités plus haut et les autres…) à qui il confiera la mission de réaliser un audit sécurité et de négocier avec le pompier une solution qui soit financièrement ou esthétiquement acceptable.
Ce procédé fonctionne généralement bien car le pompier et le représentant du cabinet sont deux professionnels qui ont souvent la même formation donc le même langage : ils communiquent bien et arrivent très souvent à s'entendre.
Publié par Jean Castell, 'Neghotel' et auteur du Blog des Experts