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du 10 mars 2005
VIE PROFESSIONNELLE

ALORS QUE LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ POSE PROBLÈME

L'Umih du Gard retrouve (un peu) le sourire

Uzès (30) Hausse sensible du nombre d'adhérents et bilan hôtelier pas aussi noir que prévu : le président Jacques Privat respire.


Jacques Privat, Francis Attrazic et Didier Liaudet.

L'assemblée générale de l'Umih du Gard a réuni une soixantaine de participants. Soixante, c'est justement le nombre de nouveaux adhérents à avoir rejoint le syndicat au cours de l'année 2004. "Les efforts réalisés en matière de mailing, de sensibilisation et de rencontres des professionnels sur le terrain ont été payants, mais cette démarche doit se poursuivre en 2005", a rappelé le président Jacques Privat en introduction, avant de faire le point sur la Journée de solidarité qui, dans le Gard, se traduira par la disparition du lundi de Pâques de la liste des jours fériés scolaires : "Supprimer le lundi de Pentecôte aurait sans doute été catastrophique pour la féria de Nîmes, mais supprimer celui de Pâques n'arrange rien : dans nos entreprises, ce week-end est non seulement le plus fort en matière d'activité, mais il est surtout le détonateur de la saison." Soutenu par les députés gardois, le bureau de l'Umih 30 a donc adressé un courrier au Premier ministre afin de lui "proposer le remplacement du Jour de solidarité par l'équivalent en heures, mais réparti sur plusieurs jours".

Incohérences de l'administration
Didier Liaudet, président des hôteliers, a livré le bilan définitif de l'exercice 2004 : une hausse de l'activité de… 0,03 % ! Infime, sans doute, mais voilà qui prouve qu'après une saison d'été souvent médiocre, l'automne a assuré un meilleur niveau d'activité. "Mais le taux d'occupation moyen se situe aujourd'hui à 54,48 %, alors qu'il était de 60 % en 2002", a également souligné Didier Liaudet, qui a ensuite continué à faire des acteurs du tourisme (gîtes, chambres et tables d'hôte) ses cibles privilégiées :
"Nous ne sommes pas contre eux, nous voulons simplement qu'ils soient soumis à la même réglementation que nous." À ce titre, il n'a pas hésité à mettre en avant les incohérences de l'administration.

Monique Gilles, présidente des cafetiers-brasseries, a souligné la vigilance à l'égard des demandes d'achat de licence par des mairies qui les cèdent ensuite aux buvettes de clubs sportifs ou d'associations.
Enfin, Jacques Privat a évoqué le cas de l'assistance juridique, jusqu'à présent intégrée à la cotisation payée par chaque membre. À la suite d'un différend avec un adhérent qui a porté l'affaire devant la justice - et obtenu gain de cause -, l'Umih a découvert que cette aide devait faire l'objet d'un contrat spécifique. "Comme nous ne sommes plus dans les clous, a conclu le président gardois, nous opterons pour une aide au cas par cas."
Jean Bernard zzz74

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L'Hôtellerie Restauration n° 2915 Hebdo 10 mars 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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