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du 6 mai 2005
REVUE DE PRESSE
Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace

À table avec les chevaliers-brigands

L'histoire du château du Haut-Koenigsbourg possède ses parts d'ombre. C'est justement une de celle-ci qui est mise en lumière lors des soirées médiévales. Alors, attablez-vous ! Et bienvenue chez les chevaliers-brigands.

Lorsque la nuit tombe, le château du Haut-Koenigsbourg se peuple d'ombres. Cette impression s'accentue lorsqu'après une visite des lieux au crépuscule, on pénètre dans le restaurant au seuil éclairé par des bougies. Là, trois servantes offrent au nouveau venu un morceau de pain à tremper dans le sel. "C'est coustume de bienvenue, Messires et gentes Dames."
Et pendant que s'attable le beau monde […] derrière un paravent, la magie se prépare. […]
"C'est important pour nous, les dîners-spectacles, explique François Beloniak, directeur de l'hôtellerie. Depuis 1992, nous en proposons. Ils ont deux objectifs : faire vivre le site le soir, et proposer une vision ludique de l'histoire du château." […]
Au menu donc (préparé par le chef Philippe Stotz) : Brouet aux pois, Veau à la bière et au pain d'épices avec orge perlée et Compote de fruits rouges servie dans des écuelles en épeautre, Tarte chaude aux pommes et aux noix. Et pour arroser le tout, vin aux épices. Il n'y a pas à dire, ça change du plateau-repas devant la télé. Encore une preuve qu'on savait bien vivre au Moyen-Âge.
Jean-Frédéric Tuefferd


Dans Le Figaro Magazine

Les belles heures des 'Lyonnais'

[…] Pas d'étonnement ! Lorsque le patron est bon, le reste suit. Aux Lyonnais, Ducasse a réussi un sacré coup. Le nouveau directeur, Éric Mercier, aimable, compétent, passionné, a réussi à réaliser un miracle. La cuisine est devenue excellente ; la salle, chaleureuse. Les serveurs ont perdu leurs airs gourmés et supérieurs. On a recruté pour le service des jeunes femmes, jolies et sympathiques.
Le foie de veau, qui me fut servi par deux fois, mince comme une escalope à l'ancienne aplatie par le battoir du boucher, est devenu épais, rosé et croustillant. Véritable métamorphose ! Seule demeure la mode néfaste de proposer certaines entrées et desserts dans des bocaux de verre jusqu'alors réservés aux industriels de la conserve. Inélégant et pas pratique… Et ce mauvais goût fait tache d'huile.
Voilà une mince réserve, face aux prestations relancées par Éric Mercier. Carte simple mais magnifique et qui met en appétit. Quelle superbe idée, ces Coquillettes, jambon et truffes, jus de rôti ; ces légumes d'un lendemain de pot-au-feu, bouillon en vinaigrette ; cette sole en tronçons façon grenobloise. […] Un homme, Éric Mercier, a transformé l'ambiance de la maison. Et puis, ce n'est pas cher : Cervelas pistaché en brioche, réduction d'un vieux porto : 12 E ; Pot de la cuisinière lyonnaise (charpie de porcelet au foie gras) : 12 E ; Déclinaison de cochon en cocotte : 22 E ; quenelles : 22 E. Le fromage, bien sûr, c'est d'abord le saint-Marcellin : 8 E […].
Maurice Baudoin zzz22v


Dans Le Point

Voyages gourmands au Lion d'Or à Romorantin

C'est un relais de poste du coeur de la province française. Les Barrat en ont fait un Relais & Châteaux à la cour fleurie, aux chambres soignées, aux balcons en terrasses, aux salons cosy. La déco, signée Dominique Honnet, le styliste troyen qui refit La Côte Saint-Jacques à Joigny en son temps, fleure la fin des années 1980. L'ensemble est chaleureux, avec verre, pierres, bois, débordement de fleurs. Le service est amical autant que complice. Maman et papa Barrat assurent l'accueil. Leur fille, Marie-Christine Clément, qui s'est penchée, en maints ouvrages érudits, sur la cuisine de Colette, de George Sand, du Grand Meaulnes, est l'inspiratrice du lieu. Aux commandes des fourneaux, Didier, son mari, qui travailla chez Taillevent, cultive son goût pour les recettes oubliées, témoignant de sa ferveur pour la cuisine d'ailleurs.
Les marchés de Sologne, le gibier en saison, les épices rares, les herbes folles, les poissons de mer et d'étang n'ont pas de secrets pour lui. Sa Sologne se teinte d'insolites touches sudistes : c'est sa manière de cultiver le voyage immobile. Ses mises en bouche - comme le Feuilleté à l'andouillette aux allures de 'mini-mac' - font des délices rustiques.
On se croit en Bretagne avec les Saint-Jacques au radis noir et fenouil à l'orange. On est ailleurs avec les Grenouilles à l'huile d'arachide grillées accompagnant le Foie chaud escalopé aux miettes de pain d'épices. La Gaufre de pommes de terre, avec salsifis, moelle, truffe fraîche, est un chef-d'oeuvre technique, savoureux et odorant. Le Ris d'agneau avec ananas, poivron, crème d'anchois, huile d'Argan, joue les saveurs du Grand-Sud, comme le Bar 'bazar' avec céleri et citron confit. […]
Gilles Pudlowski

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L'Hôtellerie n° 2923 Hebdo 6 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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