du 26 mai 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
AVEC PLUS 55 % DES PROFESSIONNELS SYNDIQUÉS, LA HAUTE-GARONNE MAINTIENT LE CAP
100E ANNIVERSAIRE RéUSSI POUR L'UMIH 31
Toulouse (31) Année chargée pour le syndicat de Haute-Garonne qui a fêté lundi 23 mai ses 100 ans et qui accueillera, du 5 au 8 décembre, le prochain congrès national de l'Umih. Le point avec Guy Pressenda, président d'un département qui conserve un fort taux de syndicalisation.
Propos recueillis par Sylvie Soubes
100e anniversaire réussit pour le syndicat de la Haute-Garonne. Pour la photo souvenir : Bernard Quartier, président des cafés et discothèques, Francis Attrazic, vice-président national, Jean-François Serrazin, président de l'hôtellerie saisonnière, Guy Pressenda, président de l'Umih 31, André Daguin, président national, et Roland Héguy, président des hôteliers. |
L'Hôtellerie Restauration : Quelles sont les forces et les faiblesses de l'Umih 31 ?
Guy Pressenda : Commençons par les faiblesses
qui se résument au manque de motivation des gens. Lors de l'assemblée générale qui a
eu lieu lundi après-midi, il y avait 120 personnes dans la salle alors que nous comptons
800 adhérents. C'est l'éternel problème. On est un peu comme un médecin. On vient nous
voir uniquement quand on a mal
Le positif, c'est qu'on rend service. Nous avons un
excellent taux de syndicalisation en Haute-Garonne avec plus de 55 % des professionnels
adhérents. Nous avons notamment une section discothèque très performante, qui réunit
les plus grands établissements de Toulouse. Nous sommes au fait de tous les sujets
sensibles, que ce soit le bruit, la sécurité, les contrôles. Je m'efforce à ce qu'il y
ait un membre du bureau dans toutes les commissions qui nous sont ouvertes et aussi dans
celles qui ne le sont pas forcément. Je me bats contre la politique de la chaise vide.
Nous sommes partout, ce qui est notre grande force. Indiscutablement. Les pouvoirs publics
ont toujours chez nous un interlocuteur, y compris à Saint-Gaudens et à Muret, les deux
sous-préfectures du département.
Vous
travaillez à l'élaboration de plusieurs chartes. Pourriez-vous nous dire où vous en
êtes ? Et quels sont les autres chantiers en cours ?
Nous mettons en place des chartes de qualité entre municipalités et professionnels. Deux
ont déjà été signées. L'une à Luchon, sur le thème du tourisme et l'amélioration
de l'hôtellerie, l'autre à Toulouse, liée principalement au bon fonctionnement des
terrasses. Nous sommes une ville du Sud, et sans terrasse, nous ne pouvons pas vivre.
Certains établissements, il est
vrai, avaient tendance à dépasser les limites autorisées. Il faut le reconnaître, il y
a eu des abus. Mais les relations que nous avons instaurées avec la mairie ont permis
d'éviter pas mal de soucis. Même lorsque les terrasses devaient être fermées, nous
avons réussi à trouver des consensus. Cette charte est le phare de nos actions sur
Toulouse. D'autre part, je suis président de la commission de professionnalisation au
Fafih, à Paris. La formation, c'est ma tasse de thé. On est en train de mettre des
passerelles nouvelles ou réactualisées avec les deux lycées hôteliers que nous avons
à Toulouse et avec le CFA de Blagnac. Grâce à elles, nous allons mettre en place des
formations adaptées à nos besoins. C'est, je crois, une grande avancée.
Comment se
profile la saison ?
Si le soleil vient, on aura une superbe saison. Je vous rappelle que le Stade Toulousain
est champion d'Europe. Ce succès dynamise les gens, ça leur donne envie de sortir, de
partager des moments de fête. Février et mars n'ont pas été des mois particulièrement porteurs. La 'crise' est
due à plein de choses. Et puis, il y a eu l'A380, du beau temps. Le renouveau. Avec un
bémol toutefois. Les taux d'occupation, sur Toulouse, ont atteint leur rythme de
croisière. Il serait dangereux de vouloir augmenter les capacités d'accueil à l'heure
actuelle. Je pense la même chose concernant la restauration.
Alors cette
soirée du centenaire, un succès ?
Nous avions choisi d'organiser cette manifestation dans la salle panoramique du Stade
Toulousain. Ça a été une soirée exceptionnelle avec plus de 350 participants. Le maire
de Toulouse nous a fait l'honneur d'être parmi nous. Tous les institutionnels, tous nos
partenaires étaient là. C'est la première fois que nous organisions une opération de
cette envergure. Sincèrement, les absents ont eu tort. Cette soirée était d'autant plus
importante qu'elle représentait un peu pour l'équipe une répétition du congrès. Comme
vous le savez, le prochain congrès national de l'Umih aura lieu à Toulouse, du 5 au 8
décembre. zzz74v
Umih 31 en dates
1905 Création du premier
syndicat patronal
1916 Inauguration d'un lycée hôtelier à
Toulouse
1920 Naissance du Syndicat général de l'industrie hôtelière de Toulouse
et de la Haute-Garonne
1961 1re Nuit de l'Hôtellerie
1970 1re Interfédération du Midi
1981 1re Course des garçons de café
1985 Création du Club hôtelier toulousain
1994 Création de la Fédération régionale industrie hôtelière
Midi-Pyrénées
1997 Le syndicat devient Umih 31. Il achète cette année-là ses locaux du
22 bd Carnot à Toulouse
2001 Guy Pressenda prend la présidence
2005 100e anniversaire
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L'Hôtellerie Restauration n° 2926 Hebdo 26 mai 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE