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du 2 juin 2005
CONJONCTURE
Baromètre mensuel BDO MG Hôtels & Tourisme

L'HÔTELLERIE AZURÉENNE EN PANNE AU MOIS DE MARS 2005

Quelques familles d'hôtels réussissent à sauver les meubles. Il n'en demeure pas moins vrai que la tendance est toujours à la baisse du côté de la Grande bleue.

C'est une véritable traversée du désert !" Voilà comment le cabinet BDO MG Hôtels & Tourisme qualifie le mois de mars 2005 concernant l'hôtellerie azuréenne. Selon les données récoltées par ce dernier, les résultats enregistrés au cours de cette période sont en effet globalement en recul. Et ce malgré quelques familles d'hôtels qui parviennent à tirer leur épingle du jeu.

Concrètement, la catégorie la plus malmenée est celle du haut de gamme. Le revenu par chambre disponible (RevPar) des 4 étoiles a ainsi diminué de 8,7 % par rapport à l'année précédente atteignant 87 E contre 95 en mars 2004. Si les établissements classés First class n'ont observé un repli que de - 3 %, les hôtels de Grand luxe et de Charme ont en revanche eux véritablement dévissé. Leur RevPar ayant perdu respectivement 14,6 % et 10,1 %.

Parallèlement, l'hôtellerie de moyenne gamme a beaucoup mieux réagi, en particulier les unités 2 étoiles. La preuve. Le RevPar de celles-ci a progressé de 10,3 % passant de 33 à 36 E. Un mouvement haussier qui provient pour l'essentiel d'une hausse sensible de la fréquentation : + 9 % à 66,4 %. S'agissant des hôtels 3 étoiles, la reprise est nettement moins flagrante puisque le revenu par chambre disponible a en fait stagné pour atteindre 47 E (soit + 1,2 %). "Cette légère tendance haussière laisse toutefois espérer à terme une amélioration de la situation", indique BDO MG Hôtels & Tourisme.

Chute libre des RevPar sur La Croisette

Situation qui s'avère assez différente selon les villes analysées. Marseille fait toujours ainsi figure de bon élève au sein du baromètre avec des RevPar en augmentation dans l'ensemble des catégories d'hôtels. La hausse oscille du reste de + 6 % pour l'hôtellerie économique à + 13,5 % pour le haut de gamme. Pour leur part, les 3 étoiles affichent d'assez jolis scores avec un revenu par chambre disponible en progression de 12,8 % à 60 E.

À Cannes, la donne tournerait plutôt au cauchemar. Toutes les catégories d'hôtels souffrent en effet énormément avec des RevPar en chute libre : - 21,7 % pour les 4 étoiles contre - 19,5 % pour les 3 étoiles et enfin - 6,7 % pour les 2 étoiles. Du côté de Nice, il n'y a guère plus de raisons de se réjouir. Néanmoins, la dégradation des performances se révèle moins spectaculaire et se limite aux 3 et 4 étoiles dont les RevPar baissent respectivement de 3,8 % et 5,4 %. Les établissements 2 étoiles ont eux vu leur RevPar grimper de 19,2 % au cours du mois de mars dernier.

Enfin, la principauté de Monaco a constaté une forte volatilité des indicateurs d'occupation et de prix moyen. Volatilité qui conduit à un RevPar moyen pour l'hôtellerie 4 étoiles en amélioration de 8,9 % comparativement à l'exercice 2004. À noter cependant que les résultats s'avèrent contrastés entres les unités Grand luxe et First class.
Claire Cosson avec BDO MG Hôtels & Tourisme zzz36v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2927 Hebdo 2 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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