du 9 juin 2005 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
MIDI-LIBRE
Perpignan :
"chronique d'une faillite économique annoncée"
Depuis 10 jours les événements
tragiques qui secouent la cité ne sont pas sans conséquences sur l'activité du
centre-ville. Chez certains professionnels, comme les restaurateurs, elle est carrément
nulle, car beaucoup, encore sous le coup de l'émotion, préfèrent baisser le rideau pour
le service du soir.
"De toute façon, souligne Camille Otéro, qui
possède plusieurs établissements en centre-ville - Café Vienne, Pizza Roma et Le France
-, la ville est bouclée, il n'y a pratiquement plus de passage en soirée, alors
autant fermer."
C'est ce qu'il fait depuis plusieurs soirs avec Le France, place de La Loge. Place Arago,
Thierry Guisset, à la tête du Grand Café de la Paix, partage l'analyse :
" À quoi bon rester ouvert s'il n'y a plus de clients ?" Alors, en fin
d'après-midi, sur les coups de 19 heures, il scrute l'environnement : "Si le
client n'est pas là, je ferme à 20 heures." [
]
Rue Lazare-Escarguel, derrière la préfecture,
Marie-Hélène ne veut surtout pas céder à la psychose, et encore moins aux pressions,
quelles qu'elles soient et d'où qu'elles viennent : "Moi, je ne vois pas pourquoi
je devrais fermer ; nous sommes en république, non ? J'ai besoin de travailler,
et je trouve absurde d'en arriver à installer une sorte de 'couvre-feu' sur le
centre-ville à cause de la menace exercée par une poignée de 'casseurs'..."
Il n'empêche que le désastre commercial prend davantage
d'ampleur chaque jour dans le centre-ville dont les accès sont fortement contrôlés par
les forces de l'ordre.
À certaines heures de la journée, il est impossible, par exemple, d'accéder au parking
de la Dalle-Arago, aux quais qui bordent la Basse, etc. [
]
Cela est d'autant plus inquiétant que la saison estivale approche à grands pas.
Au niveau de la restauration et des boutiques de prêt-à-porter en général, implantées
en centre-ville, les recettes depuis 10 jours seraient en net recul : environ 50 à 60 % !
Du jamais vu.
Luc Malepeyre zzz22v
"Depuis
près de 2 ans, Stéphane Reynaud a fait de son Bord du Canal une des adresses les plus
sympathiques de Sète. Et comme l'ancien mareyeur vous le certifie dans la carte, tout son
poisson est sauvage."
Dans Midi-Libre : Au Bord du Canal
à Sète (34).
DANS
LIBÉRATION
Un restaurant corse
bâti sur du vent
[
] En déposant plainte pour
escroquerie, Josepha Bonardi a visiblement secoué un panier de crabes. [
] En effet,
deux messieurs se sont invités vers 19 heures, tandis que les premiers clients du Ricantu
arrivaient. L'un braquait un fusil à canon scié, l'autre un 357 magnum. Ils ont arrosé
la terrasse du restaurant. [
] L'histoire du Ricantu, pour cette mère de famille de
38 ans, remonte à fin 1993. Jérôme Stofati, homme d'affaires réputé à Ajaccio,
propose une "très bonne affaire" à Martin Bonardi et à sa nièce
Josepha : il leur cède les parts de deux sociétés correspondant aux murs et au fonds de
commerce d'un restaurant, situé sur la plage du Ricantu, à l'entrée d'Ajaccio, à deux
pas de l'aéroport Campo dell'Oro. Le 1er avril 1994, Josepha et son oncle
signent pour les deux sociétés, 1 103 000 francs pour la SCI Campo (les murs) et 800 000
francs pour la SARL U Ricantu (le fonds). Une belle affaire sur le papier : 2 000 m2
de plage dont 800 m2 bâtis. [
] Stofati propose aux Bonardi un plan de
financement permettant que les prêts qu'il avait lui-même contractés soient repris par
ses successeurs, leur évitant ainsi d'avoir à débourser le montant total de l'achat.
Pendant près de 2 ans, Josepha fait tourner ce qu'elle croit être 'son' restaurant.
Puis, en avril 1996, elle reçoit une quittance de loyer de la chambre de commerce
d'Ajaccio pour son Ricantu. "Un loyer ? Mais je suis propriétaire..." Eh
bien, non. Josepha, qui se définit elle-même comme "une brave paysanne",
découvre le pot aux roses : pas plus que son prédécesseur, elle n'est propriétaire ni
des murs ni du fonds. Tout appartient à l'État !
Le Ricantu est implanté sur le domaine aéroportuaire, lequel est concédé à la chambre
de commerce et d'industrie.
Josepha a acheté un bien inaliénable, "du vent",
dit-elle. Pour plus d'un million et demi de francs. Incroyable naïveté ? "Un
gouffre s'est ouvert sous moi. Comment une telle chose était-elle possible ? Un notaire
très connu sur la place et le service juridique d'une banque avaient travaillé sur le
dossier et ils avaient tout laissé passer ? J'ai porté plainte." [
]
Marc Pivois zzz22v
"Dans
ce cocon aux parfums de bonne table, on se régalera d'une cuisine authentique qui n'a de
cesse de faire rayonner les bons produits du terroir."
Dans L'Est Républicain :Restaurant Le Monarque à Seloncourt (25).
DANS
LE FIGARO
"Michel Bras élargit ses
horizons"
[
] Le grand chef français s'allie au groupe
nippon Kaï pour créer sa première gamme de couteaux. [
] Cette collection sera
distribuée en France, aux États-Unis et au Japon. Très attaché à sa région, c'est
pourtant au pays du Soleil Levant qu'il a déniché son partenaire. Leader national du
rasoir jetable, ce dernier a démarré en 1908 à Seki, la capitale du couteau de
l'Archipel, comme une modeste fabrique de canifs de poche, avant de se développer et se
diversifier dans les instruments de soins de beauté et de chirurgie.
"La rencontre entre nos deux familles s'est faite de
manière impromptue, chez des amis. Mais nous avons eu le feeling. D'ailleurs, nos deux
familles descendent de maréchaux-ferrants", raconte Michel Bras, qui a ouvert un
deuxième restaurant au Japon en 2002.
"Kaï a mis des moyens énormes pour
ce projet. Mais surtout, nous avons voulu nous faire plaisir. Et ce couteau est tellement
abouti qu'il trouvera preneur", ajoute ce lecteur des poètes Francis
Ponge et Alphonse de Lamartine. Si Michel Bras ne court pas
après les diversifications, c'est que sa société tourne bien. À 85% de taux
d'occupation, "on a pas trop de souci à se faire", déclare cet
autodidacte, qui a enregistré plus de 4 ME de chiffre d'affaires l'an dernier. [
] zzz22v zzz18p
"De la cuisine finaude, sophistiquée mais juste de ton, faussement simple,
avec un mélange de produits nobles et d'autres plus rustiques."
Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace : à La Table des Guilloux à Schouweiler
(Luxembourg).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2928 Hebdo 9 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE