du 16 juin 2005 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
LES ÉCHOS
Les stylistes italiens à l'assaut des
hôtels de luxe
[
] Après
les "pionniers", Bulgari, Ferragamo et Versace, c'est au tour du styliste
milanais Giorgio Armani, 70 ans, d'annoncer le développement d'une chaîne d'hôtels et de résidences "griffées", en partenariat avec le
groupe Emaar Properties de Mohamed Ali Alabbar, à Dubaï. Un an après la signature de
leur lettre d'intention, l'accord, formalisé le 31 mai à Milan, prévoit la construction
de 7 hôtels de luxe et 3 résidences sur 10 ans, pour un investissement global d'un
milliard de dollars à la charge d'Emaar Properties.
À la tête de la griffe à la Méduse, Donatella Versace a été l'une des premières à
lancer son Palazzo Versace, à Brisbane, sur la Gold Coast australienne, il y a 5 ans.
Elle va récidiver avec l'ouverture d'un second complexe (215 suites et 204 villas), à
Dubaï, en 2008, en partenariat avec Sunland Group et Emirates International Holding, pour
un investissement de 700 millions de dollars. Entièrement "made in Italy" et
dessiné par Versace, ce complexe devrait être suivi de projets analogues à Moscou et Shanghai. Après l'ouverture
de son premier "hôtel design" à Milan, le joaillier Bulgari, qui s'est
associé à Marriott International, prévoit une nouvelle ouverture à Bali, au 1er trimestre 2006, avant de s'attaquer à Rome,
Paris, Londres et New York
De son côté, le styliste florentin Leonardo Ferragamo a opté pour une stratégie de
diversification plus enracinée sur le territoire, avec ses 4 hôtels de luxe à Florence
et son nouveau 5 étoiles (Villa Le Rose) sur les collines toscanes.
Au programme : doubler en 5 ans son chiffre d'affaires dans l'hôtellerie (20 millions
d'euros en 2005) avec l'ouverture de nouveaux palaces à Rome, à l'automne, et à
Montalcino en 2007.
[
] "Face à l'anonymat des grandes chaînes hôtelières
internationales, les stylistes italiens ont une carte à jouer en transformant les hôtels
de luxe en objets de curiosité, confirme le consultant milanais Ampelio Bucci, professeur
à la Domus Academy. Accessoirement, c'est aussi une stratégie de diversification
prudente dans l'immobilier, en période de
crise."
Pierre de Gasquet zzz36v zzz70
"Si
vous aimez la surprise, le dépaysement, ralliez La Table de Calvet, cours du Médoc.
Pierrick Célibert se fait plaisir avec des produits inattendus et tape dans le mille
Dans Sud-Ouest : La Table de Calvet
à Bordeaux (33).
DANS
LA DÉPÊCHE DU MIDI
Un resto dans le presbytère
Tarn.
Saint-Benoît-de-Carmaux deviendra-t-il une destination gastronomique ? "De même
qu'on va à Laguiole pour manger chez Michel Bras ou à Saint-Almont-les-Junies pour
déguster un estofinado, je voudrais qu'on vienne à Saint-Benoît pour son
restaurant", projette Serge Entraygues, le maire (PCF). Cette grande table
n'existe pas encore. La commune n'a pas de restaurant du tout. [
]
Saint-Benoît en revanche a déjà un lieu approprié. C'est
l'ancien presbytère, dont la commune vient tout récemment de devenir propriétaire.
[
]
Érigée au milieu d'un terrain de 2 000 m2 avec un arbre devant, cette
bâtisse avec des ouvertures aux entourages de briques daterait du XIXe
siècle, selon le maire, qui attribue sa construction au marquis de Solages, comme
l'église en face et de nombreux édifices architecturaux bénédictins. Le conseil
municipal est "d'accord sur
le principe", ajoute Serge Entraygues.
Le restaurant ou tables d'hôte pourrait être accompagné de chambres. Avec 11 pièces,
il y a de quoi faire. L'endroit est bien placé. Il y a un parking devant l'église. C'est
tout près du site historique de l'ancien monastère où Saint-Benoît est né il y a plus
de 1 000 ans. "Le restaurant serait situé sur le tracé du GR36, ce qui pourrait
intéresser les marcheurs. Ce projet est aussi
lié au développement de Cap'Découverte et du tourisme dans le Tarn", considère le
maire. [
]
Reste le restaurant, pour lequel Saint-Benoît cherche un
candidat. Menée par une jeune Albigeoise et son amie il y a 2 ans, une première
tentative n'a pas eu de suite. [
] "On essaie de maintenir le village propre,
accueillant et gai. Un restaurant donnerait plus de vie et de passage, une autre
ambiance", rêve Serge Entraygues. Saint-Benoît acquerrait l'image "d'un
village où on mange bien [
]".
Alain-Marc Delbouy zzz22v
"Éric Jambon, cuisinier autodidacte et nouveau propriétaire des Séquoias,
revendique sans ambages l'enseignement de Paul Bocuse. Une influence tout à fait
patente"
Dans Le Dauphiné Libéré : Domaine
des Séquoias à Ruy-Montceau (38).
DANS
LE MONDE
"Décrocher ces chères
étoiles"
La décision
d'Alain Senderens de "rendre" ses 3 étoiles au guide Michelin
afin de "désampouler" le style de Lucas-Carton, son restaurant parisien,
de donner "plus de liberté" à sa cuisine, de ramener aussi l'addition
autour d'une centaine d'euros, a été un véritable coup de tonnerre dans le landernau
culinaire (Le Monde du 22 mai). [
]
Aujourd'hui, Alain Senderens est majoritaire dans le capital de son établissement. Mais,
qu'elle soit prétexte à un rajeunissement de sa cuisine à des prix plus abordables ou
bien une opération de valorisation du restaurant - invendable en l'état -, ce n'est que
d'ici à 1 an que l'on pourra juger du succès de cette transformation d'un croiseur
amiral en simple corvette. [
]
Mais d'autres chefs ne souhaitent pas
chahuter l'institution. Antoine Westermann,
propriétaire du Buerehiesel, à Strasbourg (3 étoiles) et de Mon Vieil Ami, dans l'île
Saint-Louis, à Paris, ancien président de la chambre syndicale de la grande cuisine,
sait trop l'importance du
Guide Rouge pour la corporation, "en raison du nombre de ses lecteurs".
Et s'il respecte la décision de son collègue parisien, il rappelle que le dialogue ne
peut être frontal - malgré une fascination réciproque - entre les cuisiniers et leurs
censeurs : "Il ne faut pas oublier le public, dit-il, c'est lui le plus
important." Même son de cloche chez Guy Savoy, qui a attendu si longtemps sa 3e
étoile qu'il ne se voit pas près de la
restituer, "espérant, comme Bocuse la semaine prochaine, fêter un jour ses 40
années de 3 étoiles".
Jean-Claude Ribaut zzz22v
"Du gibier dès septembre ou des pièces de boeuf admirablement choisies, les
trouvailles du patron sont une leçon de savoir-vivre"
Dans L'Express : Le P'tit Bougnat à
Paris (75).
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L'Hôtellerie Restauration n° 2929 Hebdo 16 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE