du 16 juin 2005 |
BRÈVES |
Vers une meilleure reconnaissance du travail de nuit dans les casinos du
groupe Partouche
Les casinos du groupe Partouche
et 4 syndicats salariés (CFDT, CFE-CGE, CFTC et FO) viennent de faire une déclaration
commune pour améliorer les compensations au travail de
nuit dans les 46 casinos du groupe, ce qui représente 5 000 salariés.
Il est prévu de mettre en place des compensations financières au travail de nuit. Les
employés et agents de maîtrise bénéficieront d'une majoration de 10 % pour les heures
de nuit, dans la limite d'un volume d'heures de 750 par année civile. Les cadres
bénéficieront d'une majoration de 5 % dans les mêmes limites.
Les compensations au travail de nuit en termes de repos sont précisées. Elles sont
égales à un jour de repos à partir de 270 jusqu'à 600 heures de travail de nuit, et 2
jours de repos au-delà de 600 heures.
Cet accord de principe permet aussi de déroger à la limite maximale de 8 heures de
travail de nuit en donnant la possibilité de l'étendre à 10 heures de façon
exceptionnelle.
Les partenaires sociaux expriment aussi leur volonté de voir les conditions de travail
des salariés s'améliorer en permettant l'installation de moyens techniques modernes
comme les tickets-in (système de carte ou ticket qui remplace les manipulations de
pièces dans les machines à sous) et d'accepteur de billet dans les casinos. Dispositifs
qui sont actuellement refusés par le ministère de l'Intérieur.
Les avancées sociales définies dans cette déclaration commune doivent être mises en
place par chacun des casinos du groupe Partouche à compter du 1er juin, soit
par le biais d'accord syndicaux ou par application directe en l'absence de délégués
syndicaux dans l'entreprise. zzz60r
Un
nouvel indice de référence pour réviser les loyers
Thierry Breton, ministre de
l'économie et des Finances, a proposé jeudi 9 juin un nouvel indice de référence pour la révision des loyers. Il est principalement reproché à
l'indice actuel de n'être basé que sur les coûts de la construction neuve et de ne pas
prendre en compte le coût de la gestion immobilière. C'est la raison pour laquelle Bercy
propose que le nouvel indice soit composé de 3 indices existants : l'indice du coût de
la construction actuel (ICC), de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'indice
des prix d'entretien et d'amélioration (IPEA). La pondération entre ces 3 éléments
doit encore être fixée. Ce nouvel indice devrait introduire un facteur favorable au
locataire en préservant son pouvoir d'achat, mais aussi envers le propriétaire en tenant
compte des coûts effectifs auxquels il doit faire face.
Le ministère de l'Economie et des Finances souhaiterait voir ce nouvel indicateur
applicable à partir du 1er juillet 2006, mais il doit au préalable modifier la loi de
1989 et prendre un décret en Conseil d'État. zzz62
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L'Hôtellerie Restauration n° 2929 Hebdo 16 Juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE