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	du 23 juin 2005	L'ÉVÉNEMENT

LEADERS CLUB

FRÉDÉRIQUE LARDET VEUT DAVANTAGE DE RESTAURATEURS DANS L'ASSOCIATION

La directrice du développement du Groupe Bertrand, et directrice générale de Viagio, a été élue mercredi 15 juin présidente du Leaders Club pour un mandat de 2 ans.
Propos recueillis par Lydie Anastassion

Frédérique Lardet a rejoint le Groupe Bertrand en septembre 2003. Diplômée de Sup de Co, elle a d'abord travaillé au Gira avant de créer son propre cabinet d'études spécialisé dans le développement marketing, les études de marché, les réseaux et la restauration. En 1999, elle est devenue présidente du groupe Les 3 Brasseurs jusqu'à sa vente à Agapes.

Première femme élue à la tête de ce club de restaurateurs et d'entrepreneurs de la restauration, créateurs de concepts, Frédérique Lardet, 38 ans, remplace Michel Porcel, fondateur et p.-d.g. du groupe Restsoleil. Ses objectifs : accueillir davantage de restaurateurs au sein du Leaders Club, ouvrir le club au monde de l'immobilier, revaloriser l'image des restaurateurs, utiliser le Leaders Club comme source de lobbying. Morceaux choisis.

Accueillir davantage de restaurateurs au sein du Leaders Club
Un de mes objectifs consiste à attirer davantage de restaurateurs, des indépendants mais aussi des grands groupes de restauration (N.D.L.R. : Buffalo Grill, Courtepaille, Holder et Casino), y compris ceux de la restauration rapide. Il est faux de penser que l'évolution industrielle va tuer la restauration indépendante. La structuration du marché est un 'mal nécessaire' qui va leur permettre d'évoluer. Mais pour que tous ces professionnels trouvent une valeur ajoutée au sein du Leaders Club, une réponse à l'évolution de leurs besoins, je crois que nous devons redonner du contenu à nos réunions et engager une réflexion quant au rôle de nos partenaires fournisseurs.

Ouvrir le Leaders Club sur le monde de l'immobilier
Le point-clé d'une entreprise de restauration, c'est l'emplacement. Mais les coûts du foncier et des baux sont tels qu'ils peuvent devenir des freins au développement. Dans les centres commerciaux, par exemple, les bailleurs sont moins intéressés par les entreprises de restauration aux rendements aux m² trop faibles à leurs yeux, mais dont ils ont besoin pour la cohérence de leurs centres commerciaux. Si nous engageons le dialogue au sein du Leaders Club, je crois que les restaurateurs pourront démontrer leurs atouts. J'attends de cet échange que les bailleurs les renseignent sur les opérations à venir de façon à ce qu'ils puissent se porter candidats. En accueillant des noms comme Unibail, Altaréa ou encore Apsys qui ouvrent des centres commerciaux sur toute la France, nous donnerons une dynamique provinciale au Leaders Club.

Revaloriser l'image des restaurateurs
Les restaurateurs ont un gros problème d'image auprès de la presse et des hommes politiques. Or, ce sont des entrepreneurs, des indépendants et ce côté positif est ignoré. Le Leaders Club doit être un outil de communication auprès des journaux grand public et économiques. À nous de mettre en avant nos entreprises et nos créations d'emplois. Les Palmes que nous décernons chaque année aux créateurs témoignent de la dynamique de notre secteur.

Être source de lobbying auprès des médias et des hommes politiques
Nous agirons auprès des médias et des hommes politiques en tant qu'association. L'objectif n'est pas de remplacer les syndicats. La TVA est l'un de nos sujets. Il faut que les gens comprennent que la baisse de la TVA va permettre à notre secteur d'évoluer et d'être source de création d'emplois. zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2930 Hebdo 23 juin 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE