du 20 au 26 juillet 2005 |
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Les
Français et le Sucre Baromètre Sucre 2005 Les Français disent "oui" au sucre Limage du sucre, malgré un environnement peu favorable, reste globalement positive auprès de lensemble des consommateurs : sur une échelle de 1 à 10, le sucre obtient en effet une moyenne de 7,1. Cest là lune des premières informations révélées par lédition 2005 du Baromètre Sucre*. Réalisé tous les 2 ans en exclusivité pour le Cedus (Centre dEtudes et de Documentation du Sucre), ce Baromètre prend la mesure des perceptions et de la consommation du sucre en France, tant dans les aliments que les boissons. Pour lédition 2005, un échantillon représentatif de la population française a été interrogé . Il en ressort des données importantes sur la manière dont le sucre est utilisé, sur la typologie des consommateurs, ainsi que des indicateurs plus qualitatifs liés à limage du sucre et, surtout, des comparaisons avec les Baromètres réalisés en 2000 et 2002. " Lintérêt de ce baromètre est quil prend en compte les comportements alimentaires réels " précise Caroline Bilger, Responsable Communication et Marketing au Cedus. Il permet donc de mettre en évidence les évolutions des comportements et de dégager les grandes tendances de consommation du sucre. Quel " glycophage "
êtes-vous ? Les " gourmands classiques " (18%) aiment le goût sucré, notamment dans les desserts, et apprécient les pâtisseries. Gourmands, ils ne se privent pas de ce qui est bon, mais ne grignotent pas, car les repas sont très importants pour eux. Les " gourmands modernes " (18%) apprécient la saveur sucrée au dessert, au goûter ou en grignotage. Le petit déjeuner est pour eux un plaisir. Ils aiment découvrir de nouveaux plats et acheter un bon gâteau. Les " bons vivants " (10%) refusent de se priver de ce qui est bon. Ils sont notamment une grande majorité à sucrer leur café. Ils ont une image positive du sucre, même si, par goût, ils préfèrent manger du salé et choisissent plutôt le fromage que le dessert. Les " grignoteurs " (11%), comme leur nom lindique, adorent tous les produits de grignotage : biscuits, confiseries, barres chocolatées, sodas Plutôt jeunes (entre 12 et 39 ans), ils sont plus souvent en sous-poids que le reste de la population. Ils se soucient peu de léquilibre de leur alimentation et grignotent souvent, notamment devant la télévision. Ces quatre catégories de consommateurs, favorables au sucre, représentent donc une large majorité, avec 57% de la population. Du côté des consommateurs moins favorables au sucre, on distingue trois grands groupes : Les " gourmands contrariés " (13%) : principalement des femmes, elles font attention à ce quelles mangent. La gourmande contrariée aime les desserts mais, souvent au régime, elle réduit sa consommation de sucre, ce qui lui demande souvent des efforts Les " restrictifs " (12%) : il sagit majoritairement de femmes actives, en surpoids ; elles limitent volontairement leur consommation de sucre, mais aussi des autres aliments. Très souvent au régime, elles privilégient léquilibre de leur alimentation, et sont très soucieuses de la qualité des aliments quelles mangent. Les " anti-sucré" (18%) : ne consomment pas ou peu de sucre, car, tout simplement, ils préfèrent le goût salé et ce, même pour combler un petit creux. Ils choisiront donc plus volontiers le fromage que le dessert. Ils néprouvent pas de plaisir à manger du sucre, dont ils ont une mauvaise image. Un comportement face au sucre qui varie en fonction de lâge Entre 12 et 24 ans, la règle pour tous reste le plaisir : à peine plus dun homme sur 6 et dune femme sur 3 font attention à leur consommation de produits sucrés. Après 25 ans, toutefois, les femmes ont tendance à diminuer leur consommation (57%), alors que les hommes sont à peine 32% à être concernés par cette diminution. Passé 50 ans, 2 femmes sur 3 limitent leur consommation de produits sucrés. Celles qui étaient restées favorables au sucre jusque là tendent à surveiller leur alimentation, souvent à contre-coeur : les gourmandes contrariées représentent 27% des femmes de cette tranche dâge. Quant aux hommes, ils ne sont qu1 sur 2 à limiter le sucre, principalement parce quils naiment plus trop le goût sucré en vieillissant. Le sucre : je taime, moi non plus Toutes les catégories de consommateurs, même les moins favorables, ont déclaré avoir consommé des produits sucrés pendant létude. Paradoxalement, sur lensemble des consommateurs, ce sont les groupes les moins favorables qui ont enregistré la plus grande augmentation de leur consommation en 4 ans. Et à eux seuls, ils ont effectué plus du tiers des actes de consommation enregistrés pour le Baromètre Sucre 2005. * Etude menée du 14 au 30 septembre 2004 par linstitut Repères auprès dun échantillon de 1 014 personnes, représentatif de la population française âgée de 12 à 70 ans Le CEDUS Vos questions et vos remarques sur le Forum des Blogs des Experts L'Hôtellerie Restauration Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE |
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