du 11 août 2005 |
HÉBERGEMENT |
Alors que
l'entreprise familiale change de mains Groupe Taittinger a réalisé un 1er semestre 2005 encourageant
Des chiffres, Barry Sterlincht - p.-d.g. de Starwood Capital - doit en avoir plein la tête en ce moment. Le chiffre d'affaires semestriel du Groupe Taittinger, dont il vient de conclure l'acquisition (qui reste, au passage, soumise à l'autorisation de la Commission européenne), devrait en l'occurrence retenir tout particulièrement son attention. Et pour cause ! L'entreprise en question a réalisé un 1er semestre 2005 relativement encourageant. Son chiffre d'affaires s'est ainsi élevé de 2,9 % atteignant 404,50 ME à fin juin. À périmètre et taux de change comparables et hors activité de promotion immobilière, ce dernier a progressé de 4,6 %. Pas de quoi certes crier au miracle. Reste que par les temps qui courent, la performance mérite d'être soulignée. D'autant que pratiquement toutes les activités de la compagnie sont parvenues à tirer leur épingle du jeu. À commencer par les activités vitivinicoles qui ont vu leurs recettes grimper de 6,6 % par rapport à 2004. S'agissant de la Société du Louvre, détenue à 44,1 % par Groupe Taittinger et spécialisée dans l'hôtellerie (Louvre Hôtels) ainsi que les produits de luxe (Parfums Annick Goutal et Baccarat), les 6 premiers mois de l'année semblent également s'être assez bien passés. Le chiffre d'affaires consolidé de ladite société a d'ailleurs augmenté de 2,6 % à 364 ME (+ 4,4 % à périmètre et taux de change constants hors activité de promotion immobilière). Concrètement, le pôle hôtelier regroupé dans Louvre Hôtels a réalisé un chiffre d'affaires de 300,90 ME (+ 3,6 % en données publiées) contre 290,60 ME à la même période de l'année précédente avec 175,50 ME à mettre au profit de l'hôtellerie économique (Campanile, Première Classe et Kyriad) et 125,40 ME à celui de l'hôtellerie de prestige (le Martinez à Cannes, le Crillon, le Lutétia, l'Hôtel du Louvre à Paris ). RevPar en hausse de 3,1 % pour Campanile Contrairement aux habitudes, la branche économique a dégagé un chiffre d'affaires stable comparativement à l'année précédente. "Cette situation s'explique par la forte diminution des activités de promotion immobilière hôtelière : 0,9 ME au 1er semestre 2005 contre 4,70 ME au 1er semestre 2004", précise l'entreprise. Il n'en demeure pas moins vrai que les principales enseignes économiques du groupe ont sensiblement amélioré leur revenu par chambre disponible : + 3,1 % pour Campanile, + 2,4 % pour Première Classe et + 3,6 % pour Kyriad. Des hausses qui proviennent à la fois d'une croissance du niveau d'occupation (+ 2,1 points pour Campanile et 1,1 point pour Première Classe) et du prix moyen (+ 3 % pour Kyriad et + 0,8 % pour Première Classe).Concernant l'hôtellerie de prestige, le chiffre d'affaires a augmenté de 9 % grâce, notamment, au redressement de l'activité des hôtels et de la montée en puissance du Palais de la Méditerranée (ouvert en janvier 2004 et Casino en juin 2004). À périmètre comparable, hors Hôtel de la Paix à Genève et Casino du Palais de la Méditerranée, les recettes ont bondi de 5,9 %. Bond dû pour l'essentiel à une hausse soutenue de la fréquentation (+ 5,1 points) tandis que le prix moyen chambre, lui, demeurait stable (- 0,3 %). Enfin, le cristallier Baccarat a poursuivi sa remontée en puissance avec un chiffre d'affaires consolidé en progression de 3,7 % à 58,40 ME tandis que celui des Parfums Annick Goutal s'est établi à 3,50 ME. Autant d'éléments positifs que sauront
sans aucun doute apprécier à leur juste valeur les équipes de l'homme d'affaires
américain. Pour l'heure, ces derniers ont d'ores et déjà eu l'occasion de se faire une
petite idée du siège social en se rendant, voilà quelques jours, sur place à Torcy. |
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L'Hôtellerie n° 2937 Hebdo 11 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE