du 11 août 2005 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Face à la
multiplication des enseignes hôtelières JACQUES HITZGÈS TIRE LA SONNETTE D'ALARME
Trop c'est trop. En tant que président de l'Upihm (Union professionnelle de l'industrie hôtelière de la Moselle), Jacques Hitzgès a tiré la sonnette d'alarme lors de la dernière assemblée générale de l'association. Face à la multiplication des enseignes hôtelières dans le département, la profession réagit. "À l'heure actuelle, l'offre hôtelière sur les 30 km qui séparent Metz de Thionville est plus que suffisante. Et pourtant, les projets d'implantation dans cette zone sont nombreux. Depuis 1998, 1 088 chambres ont été créées", assure le président des hôteliers. Et ce n'est fini puisque 2 projets de 105 chambres et de 50 chambres viennent d'être acceptés en CDUC (commission départementale d'urbanisme commercial). Malgré les avis défavorables de la CDEC (commission départementale d'équipement commercial) et de l'Upihm, 80 % des demandes passent. "Et même lorsqu'il y a refus en première instance, les pétitionnaires obtiennent gain de cause en national", s'insurge le président des hôteliers de Moselle. Un véritable motif d'inquiétude
d'autant que le taux d'occupation des établissements existant est en constante baisse. "Nous
demandons un moratoire de plusieurs années afin de pouvoir faire le point avant de
continuer. Faute de quoi, beaucoup d'entre nous amèneront le pavillon, clame Jacques
Hitzgès. La majorité des projets sont l'uvre de grandes enseignes qui misent
sur l'arrivée du TGV Est dans la région (N.D.L.R. : prévue en juin 2007)."
Mais les effets ne seront pas que bénéfiques : "Beaucoup de personnes en
provenance d'autres régions vont profiter des commodités du train pour rentrer chez
elles le soir."
|
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie n° 2937 Hebdo 11 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE