du 25 août 2005 |
CONJONCTURE |
Témoignages
< Philippe da Silva, Hostellerie des Gorges de Pennafort à Callas
"Si on ne fait que 10 % de CA en moins en 2005, on
sera content. Le restaurant fonctionne encore à peu près bien, mais l'hôtellerie
plonge. Avec 16 % d'augmentation de la masse salariale liée aux 35 heures et à notre
volonté de fidéliser notre personnel, je ne vois pas ce que l'on va pouvoir inventer
pour durer à ce régime, face à du clé en main pour une semaine à 1 000 E à
l'autre bout du monde."
< Max Callegari, Le Logis du Guetteur aux Arcs-en-Provence
"C'est très irrégulier ! Avec 84 couverts un soir
et 24 le lendemain
En pleine saison, on n'a jamais vu ça ! Il y a du monde dans le
Var, mais les touristes ont des budgets serrés. Si on arrive à faire en 2005 nos
chiffres de 2004, la forte augmentation des matières premières et des charges nous fera
de toute façon régresser."
< Bruno Percepied, ancien président de la commission tourisme à la CCI
et consultant en hôtellerie
"On s'aperçoit, avec les chiffres des
établissements pour lesquels nous travaillons, que la restauration souffre davantage que
l'hôtellerie, car les clients ont moins d'argent, et remplacent le repas du midi par un
copieux petit-déjeuner, plus tardif. Même dans le moyen haut de gamme. La seule
possibilité pour s'en sortir, c'est de créer et de vendre des produits touristiques avec
autre chose que le soleil ou la mer." zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2939 Hebdo 25 août 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE