du 1er septembre 2005 |
REVUE DE PRESSE |
DANS
LES ÉCHOS
Quand
hôtels et palaces créent l'attraction
Les hôtels ne dorment plus. Ils vivent nuit
et jour, et se transforment peu à peu en lieux publics. Il est à la mode de fréquenter les grands établissements sans obligatoirement y
dormir. On s'arrache les tables de leurs restaurants, comme on y prend un verre dans des
décors signés de designers. Être membre privilégié et passer la journée dans la
salle de fitness, assister à un vernissage, sont tout aussi courants. Dans les
établissements appartenant à la catégorie luxe, les directions marketing dépensent une
énergie folle à imaginer de nouvelles formules."Il s'agit d'un sujet de niche,
très pointu. Ces formules sont rarement à l'échelle d'une chaîne. Il n'y a pas de
formules qui soient des 'signatures', clonées internationalement ou typiques d'un
groupe", tempère Olivier Jacquin, vice-président des ventes du groupe Rezidor
SAS Hospitality. Les 250 Radisson ne coordonnent pas leurs initiatives. À Berlin, le
groupe a investi 13 millions d'euros dans la création d'un aquarium géant visité par 3
000 personnes, ce qui crée parfois un problème de filtrage. [
]
Instaurer de nouvelles relations et attirer une clientèle plus jeune pour un séjour
futur, inspirent ces politiques. Au Park Hyatt, Arnaud de Saint-Exupéry, directeur
marketing, confirme : "Nous faisons du marketing relationnel. À Hong-Kong, par exemple, nous avons construit
un étage réservé au spa proposé aux membres du club expatriés et locaux." Ces
clients deviennent alors des vecteurs d'image, les ambassadeurs d'un groupe hôtelier. "On
personnalise de plus en plus pour cibler le profil du client. Dîner à la table du chef
par exemple à Paris Vendôme, pour la clientèle
étrangère, et y voir des expositions dans la cour. À Roissy, nous avons créé un
bistrot dans la cuisine. À la Madeleine, nous proposons un brunch littéraire le
dimanche, animé par Gonzague Saint-Bris", énumère le responsable. Ces initiatives
demandent toutefois de la créativité et un suivi. La plupart du temps, elles sont
proposées en partenariat, car chaque hôtel doit piocher dans sa propre cassette pour les
financer et le budget est faible.
La Société des Bains de Mer (SBM) à Monaco est passée maître dans l'art d'attirer des
sponsors. Rolls-Royce, Bentley prêtent des voitures l'été, tandis que BMW assure la
saison du Sporting depuis 2 ans et la Fnac certains spectacles. [
] Quelles que
soient les stratégies, apparemment le client est plutôt heureux de ce regain
d'activité. Au point, paraît-il, de
préférer parfois réserver côté 'événementiel' plutôt que côté jardin, comme au
Radisson Berlin, dont les chambres sur l'aquarium sont les plus demandées.
Elisa Morre zzz22v
"Régis Douysset redonne du souffle au piano. Lui était à la Grande Cascade et
elle (Annette) Chez Laurent. Leurs économies ont réalisé leur rêve : posséder leur
maison. C'est très agréable et très bon"
Dans L'Express : L'Escarbille à
Meudon (92).
"Loïc Le Bail réactualise le terroir à coup d'idées heureuses. On peut venir
casser sa tirelire pour goûter, dans la salle châtelaine, l'araignée en feuille de chou
à l'émulsion de coco ou le homard à la semoule de blé noir."
Dans Le Point : Le Brittany à Roscoff (29).
"Le
cadre idéal pour le repas le plus romantique de l'été, devant une farandole de délices
légers : cascades de nems, raviolis vapeur, curry de coco aux crevettes."
Dans Nice Matin : Cascade Bambou à Ramatuelle (83).
DANS
LE MONDE
Alain
Alexanian, toqué du bio
[
] A. est un concept inédit, une
sorte de restaurant rapide bio, à destination des étudiants, situé juste à côté des
universités, au pied d'un hôpital moderne, lui-même inédit, qui ressemble davantage à
un centre de design qu'à un établissement de soins. [
] Ici, l'étudiant ou le
Lyonnais pressé trouvent des pizzas, mais ce sont des galettes d'épeautre préparées
avec soin par des paysans, des sandwiches, mais à la
farine bio, garnis de légumes cueillis le jour même, issus de l'agriculture biologique
ou raisonnée et de jambon à l'os en provenance des Halles de Lyon, le temple de la
gastronomie lyonnaise, des salades fraîches, et même des spécialités arméniennes.
[
] Depuis un an, ce café-restaurant new-look enregistre entre 450 et 600 passages
par jour.
Séduits par la formule, les propriétaires
de l'Hôtel Hi, un établissement futuriste de Nice dessiné par Matali Crasset, lui ont demandé d'imaginer pour eux une cuisine sans cuisine. Le
résultat est étonnant : une "cantine bio", une sorte de couloir
gourmand où le client peut, à n'importe quel moment de la journée, venir déguster l'un
des 4 menus entièrement biologiques. Les recettes élaborées par Alain Alexanian sont
préparées par un traiteur de Nice et livrées toutes les 6 heures à l'hôtel, dans des
verrines.
Le passionné travaille sur d'autres projets, comme celui
d'une chaîne de restaurants de montagne de qualité, capable de servir des bons produits
de terroir, reblochons fermiers accompagnés de galettes de blé noir plutôt qu'une
saucisse sans goût et des frites molles dans des barquettes en plastique. [
]
Sophie Landrin zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2940 Hebdo 1er septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE