du 8 septembre 2005 |
HÉBERGEMENT |
SOLIDARITÉ
Plus de 800 signatures pour sauver lAuberge de CourcellesÀ cause dun voisin mécontent, Thierry et Christine Pernot, propriétaires de la chaleureuse Auberge de Courcelles dans la campagne nancéienne, pourraient être obligés de mettre la clé sous la porte. Heureusement, le couple peut compter sur le soutien de la population locale qui multiplie les pétitions pour sauver lenseigne.Lay-Saint-Christophe (54)
Cest une véritable querelle de clochers
qui met sens dessus dessous la charmante Auberge de Courcelles, située au coeur du
village de Lay-Saint-Christophe, à quelques kilomètres de Nancy en Meurthe-et-Moselle.
À lorigine, une banale histoire de parking et un voisin mécontent. En 2002,
Thierry et Christine Pernot, deux Nancéiens, réhabilitent un bâtiment communal à
Lay-Saint-Christophe. "Dans lacte de vente, une clause imposait à
lacheteur louverture dun restaurant", se rappelle Thierry Pernot.
Mais leur nouveau voisin ne lentend pas de cette oreille et enclenche une procédure
dannulation du permis de construire. Motif : le Plan doccupation des sols
(POS) prévoit que le stationnement des véhicules doit correspondre aux besoins des
installations autorisées. Seulement voilà, laménagement dun parking
navait pas été prévu dans le permis de construire. Loccasion pour le voisin
irascible de sengouffrer dans la brèche. La municipalité a beau avoir mis à
disposition de lauberge le parking de léglise, rien ny fait. Le
tribunal administratif a prononcé lannulation du permis à construire. Et à terme,
le couple nancéien pourrait être contraint de fermer son établissement. "Le voisin
évoque des nuisances mais je nexploite pas une discothèque et ma clientèle est
respectable. En soirée, on sert jusquà 21 heures pour éviter que les clients
ne quittent trop tardivement lauberge", explique Thierry Pernot. Cette
situation a engendré un bel élan de solidarité. Des pétitions de soutien, déposées
dans différents commerces du secteur, ont déjà recueilli plus de 800 signatures.
Le couple Pernot et leurs deux salariés attendent désormais le verdict de laffaire
qui est passée en appel le 7 juin.
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Auberge de Courcelles
11 rue du Baron de Courcelles
54690 Lay-Saint-Christophe
Tél. : 03 83 22 73 95
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L'Hôtellerie Restauration n° 2941 Hebdo 8 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE