du 15 septembre 2005 |
CONJONCTURE |
LYON
La basse saison a de plus en plus la cote
Avec 65 % de touristes venant à Lyon pour affaires, principalement de septembre à juin, l'été entre Rhône et Saône restait jusqu'à présent synonyme de basse saison pour les hôteliers.
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Beaucoup
de villes nous envient d'avoir une saison de 10 mois grâce au tourisme lié au business.
La nouveauté, c'est que Lyon devient une destination estivale", observe Denis
Trouxe, président de l'office de tourisme du Grand Lyon. Cette année, avec 57,4 % de
taux d'occupation en juillet et un chiffre légèrement inférieur en août (contre 75,2 %
en juin) et une courbe des nuitées mensuelles qui suit le tracé de celle de Paris -
toutes proportions gardées - , l'hôtellerie lyonnaise est plutôt agréablement
surprise.
"Le tourisme individuel de court séjour - 3 ou 4 nuits - a enfin décollé, se
réjouit Roland Bernard, président de la chambre de l'industrie hôtelière et
touristique du Rhône. Lyon ne sera jamais une destination pour le tourisme de
masse, mais la gastronomie, le classement de notre patrimoine par l'Unesco, la
tranquillité de la ville en été font que je crois à l'avenir d'un tourisme intelligent
et qualitatif."
L'heure est à l'optimisme donc, même si, quand on le détaille, le bilan est contrasté.
"Juillet et août ont été excellents pour les hôteliers, mais ceux qui visent
le tourisme de transit ont souffert, et le bilan des restaurateurs est moins bon, car les
visiteurs estivaux, entre le buffet du petit-déjeuner à l'hôtel et leurs sorties le soir, sautent souvent le repas du
midi." Reste à créer un vrai événement estival lyonnais, alors qu'en juillet-
août, ce sont plutôt les bouchons et les pics de pollution locaux qui font la une.
Matthieu Massip zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2942 Hebdo 15 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE