du 22 septembre 2005 |
HÉBERGEMENT |
Franchir la barre des 160 unités fin 2005
BALLADINS ACCÉLÈRE SON DÉVELOPPEMENT À TRAVERS L'HEXAGONE
Rachetée début 2002 par RMH auprès de Envergure, la chaîne devrait dépasser les 160 établissements à la fin 2005. Un chiffre impressionnant qui s'accompagne d'une bonne activité.
Yves Richer (p.-d.g.) et Sam Thomas (directeur du développement et de la franchise) ont
choisi de segmenter leur offre en 3 catégories :
Balladins Express, Confort et Superior.
D'ordinaire, on compte les moutons pour s'endormir. Eux - Yves Richer (p.-d.g. de RMH) et Sam Thomas (directeur du développement et de la franchise de ladite société) -, ils comptent les Balladins. Histoire de s'abandonner plus lentement aux bras de Morphée. Depuis janvier 2002, date à laquelle le groupe RMH a acquis l'enseigne auprès de Envergure (rebaptisé Louvre Hotels), la chaîne d'hôtellerie économique s'est développée à vitesse grand V à travers l'Hexagone. Résultat : il y a maintenant des pages et des pages (de guide) à tourner pour ceux qui ont du mal à fermer l'Ïil rapidement. "De 38 contrats, nous sommes passés à 132 franchisés. À cela, il faut ajouter 28 filiales. En fait, nous devrions franchir la barre des 160 établissements d'ici à la fin de l'année. Cela signifie que nous dépasserons notre objectif annoncé de 150 unités fin 2005", commente, enthousiaste, Sam Thomas.
Un chiffre impressionnant. D'autant que la société RMH ne possédait qu'une seule et unique adresse hôtelière en 1997. Bien sûr, le réseau a su largement profiter de la mise en place de la segmentation du parc en 3 catégories distinctes : Balladins Express (20 %), Balladins Confort (50 %) et Balladins Superior (30 %). L'augmentation sensible du nombre d'hôtels détenus en propre par RMH a également beaucoup contribué à cette croissance musclée.
La société a d'ailleurs multiplié les rachats au cours des 6 derniers mois reprenant ainsi sous son aile le Mister Bed de Tigery, le Formule 1 de Melun-Sénart, le Chorus à Annecy, l'Europe Hôtel à Marseille-Provence ou encore le Première Classe de Bollène. Sans oublier le 1er établissement en construction à Gennevilliers et 2 autres à venir en région parisienne.
Le produit Balladins a lui
aussi évolué depuis la reprise en 2002.
90 % des filiales rénovées
À noter que les deux dirigeants de RMH n'hésitent pas une seule seconde à aller prêcher la bonne parole pour rencontrer de nouvelles recrues. Avec une moyenne de 140 000 km au compteur, on peut même dire que ces deux-là taillent la route !
Autant d'éléments qui rassurent les candidats potentiels à la franchise. Tout comme le fait que les dirigeants de la chaîne ont également mis les bouchées doubles pour accélérer l'évolution de leur produit. "Les besoins de nos clients ont changé. Pour mieux répondre à leurs attentes, nous avons planché sur la rénovation de notre concept. À ce jour, plus de 90 % de nos filiales ont été rénovées", précise Yves Richer. Climatisation, écran LCD (uniquement dans les Balladins Confort et Superior), salle de bains traditionnelle en marbre de synthèse, salle et buffet petit-déjeuner, réception , tout a été revu du sol au plafond. Une cure de jeunesse dont le montant varie de 5 000 E par chambre pour un Balladins Express à 6 000 E pour un Confort et 8 000 E pour un Superior.
S'agissant du volet restauration, la donne a aussi changé. La preuve : "Nous développons désormais 3 prestations : Marguerite (restauration plutôt traditionnelle), L'Olivier (tendance Sud) et Graine d'Appétit (distribution semi-assistée ; lire ci-contre)", indique Sam Thomas. Quant à la structure même de RMH, la chaîne a pas mal étoffé ses équipes, lui permettant d'affiner les services aux franchisés notamment dans le domaine commercial.
RevPar en hausse de 11,4 % à fin juillet
Cerise sur le gâteau : Balladins a décidé d'investir dans l'informatique en se dotant d'un système de réservations en ligne (Balladins Booking Network) dont les premières performances s'annoncent prometteuses. "À fin août, le chiffre d'affaires généré par la centrale avait déjà augmenté de 60 % par rapport à 2004", confie Yves Richer.
Des données encourageantes d'autant que Balladins enregistre des résultats satisfaisants question activité. À la fin du mois de juillet, le réseau (hôtels de plus de 1 an) affichait ainsi un revenu par chambre disponible (RevPar) en hausse de 11,4 % à 22,20 E HT. Une hausse qui provient de la conjugaison d'une amélioration du prix moyen (40,31 E contre 37,78 E en 2004) et du taux d'occupation (55,10 % contre 53 % un an plus tôt). Claire Cosson zzz36i zzz36v
Graine d'Appétit s'installe dans les Balladins Express |
Manger quand je veux. Ce que je
veux. Et à un prix abordable. C'est ce que souhaitent aujourd'hui la majorité des
consommateurs. Y compris dans l'hôtellerie économique. Fort de cette équation,
Balladins a signé un accord avec Graine d'Appétit afin de développer une offre de
restauration semi-assistée dans ses unités Express. "Le concept est des plus simples. Fleury Michon, qui a initié Graine d'Appétit, nous apporte ses produits alimentaires. Et nous les vendons à nos clients", raconte Sam Thomas. Ces derniers sont d'autant plus satisfaits qu'ils sont informés de la possibilité de se restaurer dès leur arrivée. Et pour cause ! Le kiosque Graine d'Appétit occupe une place 'stratégique'. "Le facing refrigéré a été volontairement placé dans la réception. Comme ça, le client voit d'emblée ce qu'il peut manger", souligne Yves Richer. Salades classiques (4), déjeuners fraîcheurs (2), plats cuisinés (10), sandwiches, soupes (1), desserts (3) et boissons, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Le prix d'un repas complet s'élève à 8,95 E. Installé depuis peu au Balladins Express de Chilly-Mazarin, la formule semble déjà porter ses fruits. "Nos clients apprécient cette solution parce que nous sommes implantés dans une zone où il n'y a pas de possibilité de se restaurer. À moins de reprendre sa voiture. Graine d'Appétit les dépanne. En plus, ils disent que les produits sont bons", confie la responsable de l'hôtel, qui enregistre une moyenne de 10 couverts chaque soir (pour un total de 80 chambres). Ce qui en outre ne gâche rien à l'affaire, c'est que cette offre restauration n'engendre aucun frais de personnel supplémentaire. Ni la nécessité de la présence de zone de stockage. En réalité, seul un four à micro-ondes s'avère indispensable. Que demande le peuple ! C. C. zzz36i |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2943 Hebdo 22 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE