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	du 22 septembre 2005	CONJONCTURE

AVEC 761 251 NUITÉES EN 2004

HAUSSE DE 4,4 % DE L'OCCUPATION À NANCY

Près de 3 000 chambres, un taux d'occupation en hausse, une clientèle d'affaires toujours importante : l'hôtellerie nancéienne est en bonne santé.

Nancy dispose actuellement de 2 762 chambres auxquelles il faut ajouter 184 futures chambres réparties sur deux sites. En 2004, la cité ducale a enregistré 761 251 nuitées.

Dans la cité ducale, l'hôtellerie a le vent en poupe. L'observatoire de l'hôtellerie (organisme de surveillance et de réflexion créé en 2000 par la chambre de commerce et d'industrie et l'Agence de développement et d'urbanisme) a rendu public les chiffres de 2004, plutôt encourageants.
Ainsi, les établissements nancéiens ont enregistré 761 251 nuitées en 2004 (pour 2 762 chambres), soit une hausse de 4,4 % par rapport à l'année précédente. Pour une grosse part, il s'agit d'une clientèle d'affaires (64 % du chiffre d'affaires). La clientèle française représente un contingent qui ne cesse d'augmenter (+ 8,70 % entre 2003 et 2004). À l'inverse, la fréquentation des étrangers n'incite pas réellement à l'optimisme. Exemples les plus frappants : les Japonais (- 27 %), les Américains (- 26 %) et les sujets de Sa Majesté la reine d'Angleterre (- 22 %) sont moins nombreux à se rendre du côté de chez Stan. Idem - proximité oblige - pour les Luxembourgeois (- 31 %). Les 'bons élèves' sont à chercher en Belgique, en Espagne et en Suisse (+ 19 %).

2005 ne déçoit pas
Parmi les autres bonnes nouvelles du rapport, les professionnels peuvent se satisfaire d'un taux d'occupation à la hausse : 58,50 % en 2004 contre 57 % en 2003 et 56,10 % en 2002. Si l'hôtellerie économique (du 0 au 2 étoiles) s'en sort traditionnellement bien (60 % d'occupation), l'hôtellerie d'affaires (3 et 4 étoiles) connaît une hausse sensible de sa fréquentation (57,50 % en 2004 contre 52,70 % en 2002). Juin reste le plus fructueux avec un taux d'occupation de l'ordre de 74 %. À l'inverse, août fait figure de cancre (45 %). Un phénomène qui s'explique par le fait que Nancy n'est pas une destination estivale privilégiée. D'ailleurs, les professionnels parlent d'un tourisme de passage en arguant de la durée moyenne du séjour dans l'agglomération (1,6 jour). En 2005, l'embellie s'est poursuivie notamment grâce à l'effet place Stanislas qui fête ses 250 ans cette année. M. Armel De Laage, directeur du Grand Hôtel de la Reine (4 étoiles), le confirme : "Les mois de mai et juin ont été les meilleurs depuis 6 ans avec un taux de remplissage de 75 %. En juillet, la hausse était moins flagrante mais 2005 restera une très bonne année surtout pour la restauration." Pour capitaliser sur ces chiffres encourageants, l'agglomération nancéienne va bénéficier à la fin de l'année d'un nouveau jalonnement et d'une signalétique flambant neuve.
JT/JBP zzz36v zzz20o

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L'Hôtellerie Restauration n° 2943 Hebdo 22 septembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE