du 13 octobre 2005 |
L'ÉVÉNEMENT |
EN BREF
Vers
un nouveau produit d'assurance pour aider les PME à surmonter les crises ?
La lutte contre le chômage passe aussi par
le soutien des PME et TPE en difficulté. C'est en tout cas la conviction d'Agnès
Bricard, présidente d'honneur du conseil régional de l'ordre des experts-comptables de
Paris-Île-de France. C'est pourquoi, elle milite pour la création d'un nouveau produit
d'assurance couvrant les coûts financiers auxquels un dirigeant de TPE ou PME doit faire
face quand il fait appel à un mandataire ad hoc pour l'aider à gérer une crise aiguë,
à sortir des difficultés et à pérenniser entreprise et emplois. Conçue par des
experts-comptables et des avocats dans le cadre du projet Objectif 2, financé par le
Fonds social européen, l'idée, qui n'en est encore qu'au stade de l'ébauche, devrait
néanmoins intéresser de nombreux hôteliers-restaurateurs indépendants. Mais elle devra
d'abord séduire les professions impliqués par le lancement d'un tel produit : compagnies
d'assurances, banques-assurance. zzz60
En
amont de la prévention des difficultés
Le mandataire ad hoc est nommé par le
président du tribunal de commerce pour assister et conseiller le dirigeant d'une TPE ou
PME qui en a fait la requête. "Le recours au mandat ad hoc permet à l'entreprise
de surmonter, en toute confidentialité, une crise ponctuelle. Il connaît un taux de
réussite dans 70 % des cas. Malheureusement, ce dispositif est trop peu utilisé à la
fois parce qu'il est méconnu (même s'il a été confirmé dans la nouvelle loi sur la
sauvegarde du 26/07/05) et parce qu'il entraîne des dépenses en conseil et
accompagnement à un moment où l'entreprise n'a justement pas d'argent. La création
d'une assurance mandat ad hoc pourrait parer à cet inconvénient", explique
Agnès Bricard, qui compare ce nouveau produit d'assurance à l'actuelle assurance
'contrôle fiscal', dont l'objet est d'être sûr de pouvoir faire face aux coûts d'un
accompagnement en cas de contrôle fiscal. "Une assurance 'mandat ad hoc' pourrait
prendre en charge les honoraires exceptionnels du mandataire ad hoc et des conseils de
l'entreprise en crise (expert-comptable, avocats
), dans la limite d'un certain
plafond (ex : de 15 000 à 20 000 E). Le montant de la prime annuelle d'assurance
pourrait être calculé en fonction du CA HT de l'entreprise (ex : 534 E pour une
PME dont le CA est compris 460 000 et 920 000 E). La garantie serait déclenchée
par des événements extérieurs, exceptionnels et incontestables, formalisés par écrit
tels qu'une dénonciation des concours bancaires, du bail ou des fournisseurs ou encore
par une dissension lourde entre associés à 50/50". T. B. zzz66a
Opération Banderoles en Ille-et-Vilaine : au bord du désespoir !
De gauche à droite : Jacques David, Patrick Perrier, Jean-Yves Vilboux, Rachel Gesbert
et Hervé Jamin.
Les
restaurateurs d'Ille-et-Vilaine, membres de l'Umih, semblent au bord de la crise de nerf.
Qui écoute encore leurs revendications à propos de
la TVA ? C'est à se le demander. Leur conférence de presse annonçant l'opération
Banderoles n'a rassemblé que 2 journalistes sur une vingtaine d'invitations ! "Il
y a confusion, les gens ont l'impression que les restaurateurs ont obtenu la baisse de la
TVA", regrette Jean-Yves Vilboux, président de l'Umih 35. Quant aux politiques "ils
ne sont réellement pas à notre écoute et nous prennent pour des guignols. J'ai
questionné à ce sujet un homme politique régional de renom et influent. Il m'a tout
simplement dit qu'il ne fallait pas compter sur la TVA en 2006 ! regrette Rachel
Gesbert, président des restaurateurs à l'Umih 35. Qu'ils fassent attention, certains
professionnels sont au bord du désespoir",
à l'instar de Hervé Jamin, restaurateur rennais membre du CA de l'Umih 35 : "À
40 ans, j'habite encore chez mes parents ! Je ne réussis qu'à tirer 1 000 E de mon
activité pour vivre et payer mes pensions alimentaires. Je suis prêt à aller très loin
pour me faire entendre, pour nous faire entendre."
Olivier Marie zzz74v
André
Daguin à l'Institut Paul Bocuse
La cérémonie de remise des diplômes de la
dernière promotion de l'Institut Paul Bocuse à
Écully (69), aura lieu le 27 octobre prochain à l'Auditorium de Lyon. Ils seront 96
jeunes, de 22 nationalités, à recevoir leur diplôme des mains de leur parrain André
Daguin, de Gérard Pélisson et de Paul Dubrule, devant 800 invités. zzz68
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L'Hôtellerie Restauration n° 2946 Hebdo 13 Octobre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE