du 10 novembre 2005 |
PERSPECTIVES |
Questions à
Dominique Vlasto, adjointe au Maire de Marseille Déléguée au Tourisme "Le développement économique passe par la construction d'hôtels 4 étoiles"
L'Hôtellerie Restauration : D'ici Dominique Vlasto : Le développement économique et touristique de cette ville passe également par la construction de plusieurs hôtels 4 étoiles. On s'est rendu compte qu'il n'y avait pas assez d'hôtels de ce type, et que l'on ratait des manifestations pour cette raison. Ces créations sont conformes au schéma de développement hôtelier de 2001, réactualisé en 2003. En ce qui concerne la ville, elle ne reste pas les bras croisés. Elle travaille pour faire de la cité une ville de congrès et de tourisme. Quel tourisme souhaitez-vous pour Marseille ? On a 10 ans d'ancienneté en la matière. Il faut que l'on se développe sur des créneaux comme la culture, le nautisme, mais il faut qu'on le fasse tous ensemble, notamment avec les hôteliers. On a d'importants progrès à faire dans le tourisme de week-end et de courts séjours. L'idéal est Barcelone où les gens vont parce qu'ils savent qu'il y a toujours quelque chose à faire. Où en est le projet de l'Hôtel-Dieu ? Nous avons lancé une préconsultation en demandant aux candidats de constituer des équipes promoteur-investisseur-opérateur. Sur 15 réponses, nous en avons sélectionné 6, à qui nous avons demandé de confirmer leur intérêt. Nous leur envoyons un dossier technique. Le choix devrait être fait en juin 2006. Il s'agira d'un établissement 4 étoiles plus comprenant de 180 à 200 chambres dans un bâtiment du XVIIIe et XIXe siècle appartenant à la ville. Il disposerait d'un bail emphytéotique de longue durée. D'autres projets sont dans les cartons ? Rien n'est certain, mais le groupe Warwick réfléchit à un 4 étoiles rue de la République. Par ailleurs, l'établissement public Euroméditerranée lance une consultation pour un établissement 4 étoiles de 200 chambres près des Docks de la Joliette. Il ouvrirait en 2009 et disposerait d'un centre de séminaires et de convention. Quel est l'avenir du bureau des congrès que certains souhaiteraient indépendant de la ville ? Marseille est une des rares villes à posséder un bureau des congrès au sein de l'office de tourisme. C'est une bonne chose parce qu'on peut faire jouer les synergies. On ne vend pas notre palais des congrès. On vend Marseille ville de congrès. Sur ce plan-là, le groupe Accor utilise au maximum son fichier clients. Il n'est pas question de créer un superbureau des congrès. Ni les collectivités ni les professionnels n'en ont les moyens. Par contre, on pourrait peut-être embaucher une personne supplémentaire et avoir un budget plus important. La ville vient d'accueillir le Congrès national des avocats (3 700 personnes au total). Quel type de congrès ciblez-vous ? Depuis 2005, nous accentuons notre communication sur le milieu associatif et les entreprises. Nous nous spécialisons dans les congrès médicaux et scientifiques qui représentent aujourd'hui 50 % de notre clientèle. On parle de la saleté de la ville. Que comptez-vous faire ? On va avancer sur ce dossier avec le maire. Il faut revoir l'organisation. Mais, il y a aussi une part d'incivisme chez les Marseillais comme à Genève d'ailleurs. zzz36v zzz74v
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L'Hôtellerie n° 2950 Hebdo 10 novembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE