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	du 24 novembre 2005	VIE PROFESSIONNELLE

OPÉRATION ESCARGOT DU 28 NOVEMBRE À PARIS

Mobilisation exigée à Lille

Pour Dany Deleval, présidente du syndicat Umih de Lille et vice-présidente nationale des restaurateurs, le Nord Pas-de-Calais doit envoyer au moins 400 voitures.

Clément Marot (Umih Lille), Alain Mailleux (RTL), Dany Deleval (Umih Lille, vice-présidente des restaurateurs de France Umih), Christine Bajeux et Jean-Luc Germond (Les Tables Gourmandes de Lille). Plus d'hésitation.

Au cours d'un petit-déjeuner de presse le 18 novembre dernier, Dany Deleval a sonné le tocsin. À 10 jours du jour J, le quota de voitures voulu par la vice-présidente nationale des restaurateurs dans sa région n'était pas atteint. Inacceptable, pour elle. Les membres du bureau syndical, les sociétaires présents de l'association lilloise de restaurateurs Les Tables Gourmandes ont pris l'engagement de déclencher une opération de phoning massive auprès de leurs collègues découragés ou réticents. "Il faut être là au cours de Vincennes avec 4 000 voitures sur 3 files, sinon ce n'est pas la peine. Le BTP sera là 4 jours plus tard avec au moins 1 500 véhicules. Il faut faire bien mieux !" Trente coups de fils donnés par 18 militants pour convaincre 500 hésitants nordistes, c'était le défi décidé lundi dernier par la présidente du Nord. "Hésiter, ce n'est pas possible, ça ne tient pas la route ! Nous ne pouvons pas obtenir ce que nous ne demandons pas clairement. Le seul moyen d'être entendu, est de déclencher une tempête médiatique en Europe, depuis Paris", fulmine-t-elle. Clément Marot, membre du bureau syndical de Lille chargé de la formation montre du doigt la place Charles-de-Gaulle où un bar emblématique vient de céder la place à une enseigne de prêt-à-porter, non par manque de bonnes affaires, mais parce que le patron était fatigué de tenir son affaire à bout de bras, sans pouvoir embaucher. "C'est une situation très fréquente. Nous nous épuisons à cet exercice", commente-t-il. "Embaucher, savoir garder des gens formés, prendre de jeunes apprentis est vital pour nos métiers", clame-t-il encore. Pour Christine Bajeux, de La Baratte à Tourcoing : "Nous nous battons depuis 10 ans pour la TVA à 5,5 %. C'est vrai qu'il y a de quoi être fatigués. Mais c'est la journée où jamais, il faut y aller, patrons et salariés, fournisseurs si possible." "Il n'y a pas d'alibi possible, tout le monde doit être présent le 28 novembre à Paris, et communiquer partout autour de nous de manière très positive sur les effets bénéfiques de la baisse de la TVA, tant sur l'emploi que sur les prix", conclut Dany Deleval.
Alain Simoneau zzz74v

Téléphonez avant
Les professionnels du Nord-Pas-de-Calais doivent se retrouver le 28 novembre à 6 heures près d'Arras à l'Aquarium pour rouler ensemble vers Paris. Le syndicat leur demande de se faire connaître au préalable par téléphone fax ou mail au plus tard la veille et de s'identifier, pour des raisons de sécurité.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2952 Hebdo 24 novembre 2005 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE