du 5 janvier 2006 |
VIE PROFESSIONNELLE |
Même si l'activité a été bonne dans le Bas-Rhin
'Les restaurateurs doivent aller au-devant du client', constate Roger Sengel
Le 20 décembre, le président du groupement des CHRD du Bas-Rhin (Umih) a remis un chèque de 40 581 E aux Restos du CÏur. 150 professionnels se sont mobilisés pour l'événement. Le point sur l'opération et les fêtes de fin d'année avec Roger Sengel. Propos recueillis par Sy. S.
Roger Sengel, président du groupement des CHRD du Bas-Rhin, a remis un chèque de
40 581 E aux Restos du CÏur.
L'Hôtellerie Restauration : L'opération que vous avez organisée en faveur des Restos du CÏur a-t-elle fonctionné comme vous le souhaitiez ?
Roger Sengel : Cela a été un grand moment. Comme vous le savez, notre groupement a décidé, à sa façon, de donner du sens à l'opération 'Noël sens du partage' en 2005. Le 29 novembre, 150 hôteliers, restaurateurs, cafetiers et discothécaires, se sont mobilisés pour organiser bénévolement un repas géant sur 6 sites : Strasbourg, Haguenau, Dingsheim, Sélestat, Monswiller et Seebach. La manifestation a eu lieu dans des salles gérées par les municipalités. Plus de 2 000 repas ont ainsi été servis, et nous avons reversé le montant des bénéfices, qui s'est élevé à 40 581 E, le 20 décembre, à Gisèle Untersinger, présidente des Restos du CÏur du Bas-Rhin. Je voudrais vraiment remercier les professionnels qui nous ont suivis dans cette aventure humaine. À cette période de l'année, ils auraient pu me rétorquer à juste titre qu'ils étaient pris dans leurs affaires. Eh bien non! Ils n'ont pas boudé l'initiative. Mieux, ils ont voulu réaliser un vrai repas de fête. Au-delà de la valeur financière du chèque, je me souviendrai pour ma part de l'engagement sincère de tous, y compris des convives, au profit des Restos du CÏur. Cet engagement a valeur de symbole, certes, mais il est inestimable.
Comment se sont comportées les fêtes de fin d'année en Alsace ?
Même si nous n'avons pas encore de
chiffres exacts, je peux vous dire que l'activité a été aussi bonne que l'an dernier,
avec autant d'affluence pour le marché de Noël. Il est évident, cependant, que le
ticket moyen subit une légère baisse. C'est normal quand on analyse le budget d'une
famille. Alors que le pouvoir d'achat stagne, les frais comme le téléphone ou l'ADSL
augmentent. C'est ainsi. Les restaurateurs doivent aujourd'hui aller au-devant des
clients. Et doivent impérativement mettre en application la règle des 4 'a' : accueil,
ambiance, assiette savoureuse et addition juste. Quant à l'hôtellerie strasbourgeoise,
elle a affiché complet en décembre. Je constate aussi que le réveillon a bien marché
pour ceux qui ont l'habitude d'organiser ce type d'événement. En matière de sécurité,
il y a eu un gros travail de fait au niveau des quartiers par les centres socioculturels et les associations.
Il y a eu moins de voitures brûlées, et je n'ai aucune remontée négative concernant
les bars.
2006, c'est à nouveau le passage du Tour de France dans Strasbourg
Pour les hôteliers, les réservations
sont déjà en cours. Sinon, nous avons une réunion avec la Ville de Strasbourg le 24 janvier. Nous aimerions organiser
plusieurs opérations, comme l'accueil presse. Tout ceci va être discuté en détail, et
nous y verrons plus clair à la fin du mois. Vous savez, c'est un gros morceau. Le Tour de
France, c'est 3 jours avant, 3 jours pendant. Soit pratiquement une semaine dans
Strasbourg
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L'Hôtellerie n° 2958 Hebdo 5 janvier 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE