du 2 février 2006 |
HÉBERGEMENT |
AVEC 6 ME D'INVESTISSEMENTS
Atalante Île de Ré
Île de Ré 9 mois de travaux et 6 ME d’investissements ont permis de rénover et d’agrandir le centre de thalassothérapie de l’île de Ré et son site hôtelier. Pour en faire un complexe d’exception, capable de se défendre avec une offre sans concurrence face à des destinations montantes en thalassothérapie comme la Tunisie.
C’est une longue histoire qui unit le centre de thalassothérapie de l’île de Ré et Jean-Pascal Phélippeau, dirigeant du groupe Parabole, actuel propriétaire des lieux. L’histoire de l’attachement d’un homme pour un site mythique, où la nature et la mer se confondent dans un paysage unique. Le dénouement sera heureux puisque l’objet tant convoité finira par lui revenir. Nous sommes en 2000. “J’ai voulu voir comment vivait cet établissement, et je n’ai rien entrepris avant 2003.” Ne rien heurter, savoir attendre, s’approprier tranquillement les lieux. C’est le principe qui prévaudra à la transformation de cette perle de l’Atlantique, pour en faire un petit joyau. Après une longue maturation et une étude de l’environnement, les grandes lignes de la rénovation sont arrêtées. “L’île de Ré, c’est une vaste étendue où l’œil ne rencontre pratiquement pas d’obstacle. Ici tout respire et rien ne supporte l’enferment. On vit partout au contact du ciel et de l’eau. C’est un peu ce que nous avons voulu faire.” Donner du volume, faire respirer les lieux de vie : dans les couleurs, les harmonies, les matériaux et les volumes, tout concourt à créer ce sentiment d’espace et de plénitude. “On a commencé par augmenter le nombre de chambres et leur surface respective, en les ouvrant au maximum sur l’extérieur. Il était dommage d’avoir des chambres tournées vers la mer avec la plage pour seul obstacle, et de ne pas vivre plus à son contact. Avec l’accord de l’ABF, nous les avons dotées de balcons.” Mais comme le temps sur l’île n’est pas toujours d’une humeur câline, c’est à l’intérieur que l’on vient chercher chaleur et réconfort.
Ailleurs et chez soi
“J’ai joué sur une harmonie de teintes ocre, avec des cires patinées
sur les murs, des bois blonds et clairs. Il fallait donner de la lumière à ces
lieux, les éclairer et les rendre joyeux, pour gommer le côté minéral de l’île.
Nous avons osé des coloris forts.” Pour Robert di Giulio, décorateur nantais, un
fidèle du groupe Parabole, le choix du mobilier sera fait dans le prolongement
de cet esprit. “Sur cette île, on doit se sentir bien, à la fois un peu chez soi
et loin de tout.” Ici pas de chaises mais des fauteuils, des tables basses, des
lumières encastrées dans des niches. Ni trop sophistiquée, pour gommer le côté
neuf et dépourvu de vie, mais une finition très aboutie dans le détail.
L’atmosphère est suggérée, tout en demi-teinte. On oublie le temps, et au pied
de la grande cheminée du salon très cosy, on se prend un instant à se croire à
l’autre bout du monde. Ce mélange des unités de temps et de lieux, Jean-Pascal
Phélippeau l’a recherché également dans la galerie semi-enterrée, reliant
l’hôtel au centre. À la fois fermée et ouvert en plafond sur le ciel, elle
préserve le client d’une traversée à découvert par tout temps, tout en le
laissant profiter de l’environnement et de la nature. Et pour asseoir le confort
de l’établissement et lui donner les prestations d’un 4 étoiles tout en restant
dans la catégorie des 3, une grande partie des chambres a été climatisée. “Nous
voulons reconquérir une nouvelle clientèle. Et améliorer avec cette extension et
ce niveau de confort, la rentabilité de l’établissement avec un relèvement de
ses tarifs.” Mais l’aventure du Relais Thalasso de l’île de Ré ne s’arrêtera pas
là. La salle à manger et la salle de séminaire, fermée car inadaptée aux normes
de sécurité actuelles, vont passer à leur tour entre les mains de Jean-Pascal
Phélippeau. Pour livrer de nouveaux lieux dans la plus fidèle continuité de ce
qui a été entrepris. zzz37 962y3
|
|
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2962 Hebdo 2 février 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE