du 2 mars 2006 |
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Umih 50 : le syndicat au féminin
Dirigé par Françoise Leroy, l'Umih 50 ne néglige aucun combat, des normes de sécurités, aux heures d'ouverture des bars en passant par la création de crèches pour les enfants d'employées !
Françoise Leroy est tombée dans le syndicalisme hôtelier
quand elle était petite. "Ma grand-mère appartenait déjà
au syndicat d'après-guerre, à une époque où
les femmes se faisaient rares dans ce type d'instances." Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
À 55 ans, Françoise Leroy, hôtelière à Avranches,
dirige l'Umih départemental depuis plus de 10 ans. La présidente des Logis
régionaux et vice-présidente du collège employeur des prud'hommes
compte dans ses rangs quelque 550 à 580 adhérents pour 1 650 professionnels référencés
dans le département.
"Nous avons des responsables dans toutes les grandes villes
de la Manche." Partout où les intérêts des professionnels
sont à défendre. "Nous nous penchons actuellement sur
la lourdeur des normes de sécurités qui 'plombent' les hôteliers.
Beaucoup envisagent d'ailleurs de passer en chambres d'hôte où les normes
sont moins contraignantes." La première femme présidente
de l'Umih 50 s'implique également sur social afin d'améliorer
le quotidien des employées. "N'ayant pas d'heures fixes,
nos employées ont des difficultés à trouver des
gardes d'enfants. J'oeuvre actuellement pour la création d'un ticket crèche.
Ce serait un moyen supplémentaire d'attirer et de conserver le personnel
féminin dans nos métiers !"
Ici, le syndicat n'ignore aucun combat. Pour une meilleure lisibilité
des actions, le site internet va être bientôt relooké "afin
d'attirer les jeunes. Nous accentuons enfin nos actions en direction des écoles
hôtelières."
O.
M. zzz74v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2966 Hebdo 2 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE