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MANIFESTATIONS ANTI-CPE À RENNES

Jean-Yves Vilboux, président de l'Umih 35 : "Mes collègues me le disent, ils en ont ras-le-bol. Sur la ville, il n'est plus possible, et ce, depuis des semaines, d'envisager une soirée au restaurant ou dans n'importe quel autre établissement sans être assuré qu'elle finira sereinement !"

À Rennes, berceau de la contestation estudiantine - la fac de Rennes II est en grève depuis le 7 février ! -, les débordements d'après- manifestation sont légion. Plusieurs vitrines ont volé en éclats, notamment celles des Galeries Lafayette et de nombreux commerces place de Bretagne. Côté CHR, peu ou pas de dégâts à signaler. Pour autant, Jean-Yves Vilboux, président de l'Umih 35, a tenu à réagir et à faire part de son ras-le-bol. "Mes collègues me le disent, ils en ont ras-le-bol. Sur la ville, il n'est plus possible, et ce, depuis des semaines, d'envisager une soirée au restaurant ou dans n'importe quel autre établissement sans être assuré qu'elle finira sereinement ! Nous vivons aujourd'hui dans l'insécurité, et c'est inadmissible."
Pour autant, dixit l'Umih 35, d'autres professionnels ne se plaignent nullement de ces manifestations quotidiennes, débutant souvent place de la Gare. Sur cette place d'ailleurs,
les professionnels - du bar notamment - remplissent leurs salles et sortent même les galetières pour vendre des galettes saucisses particulièrement appréciées des jeunes.
Olivier Marie zzz22v zzz16

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