du 13 avril 2006 |
PERSPECTIVES |
la parole à...
Jean-Marc Le Carour, président de l'Umih Bretagne
Jean-Marc Le Carour.Propos recueillis par Sy. S.
L'Hôtellerie Restauration : Vous venez d'être réélu à la tête la région Bretagne. Cette élection est accompagnée de la naissance officielle de l'Umih Bretagne. Quelles sont les nouvelles donnes ?
Jean-Marc Le Carour : La structure régionale existait déjà, mais elle n'avait pas la possibilité de mener des actions compte tenu du fait qu'il y avait des syndicats différents. Lorsque j'ai pris la présidence de la région, il y a 6 ans, j'ai cherché à rendre la structure homogène et je pense que les choses ont bien avancé. La région est un maillage essentiel. Prenons l'exemple du tourisme, 80 % des pouvoirs concernant ce secteur sont confiés aux régions. En matière de formation, on passe à 100 %.
Comment avez-vous réussi à mettre en place la région ?
J'ai agi à 2 niveaux. Avec Paris, pour que la structure se mette en place et qu'on adopte des statuts en conformité avec les statuts nationaux. Et localement, en revoyant le fonctionnement et en faisant en sorte qu'il n'y ait pas de cumul de mandat possible. Il fallait rendre la structure homogène et cohérente, ne serait-ce que vis-à-vis des pouvoirs publics. Un président départemental ne peut pas, par exemple, être président régional. Le mandat régional reste de 3 ans.
Quels sont les dossiers traités par votre structure ?
Après 6 mois de négociations, nous allons signer une convention régionale avec l'ANPE ce mois-ci. Cet accord vise à faciliter les opérations de recrutement et à favoriser l'insertion des personnes les plus en difficulté. L'idée n'est pas de nous substituer à l'ANPE mais d'apporter l'information et de pouvoir orienter au mieux les candidats. Nous avons aussi engagé une réflexion entre l'Umih et le rectorat sur le tutorat pour une meilleure réception des stagiaires dans l'entreprise avec un cahier des charges reconnu officiellement. Le troisième dossier, c'est la mise en route d'Oratel (Opération régionale d'accompagnement à la transmission et à la reprise d'entreprises hôtelières) avec les chambres de commerce et d'industrie. Nous avons enfin de nombreux projets au niveau du tourisme. Je voudrais notamment réunir tous les représentants des clubs hôteliers des départements. Ce qui n'a jamais été fait. zzz74v
Le
Pays Basque en chiffres - 225 hôtels (6 200 chambres) dont la moitié sont des indépendants - 700 restaurants - 200 cafés - 5 centres de thalassothérapie La profession emploie au Pays Basque 5 000 CDI et 2 000 CDD en renfort saisonnier. |
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2972 Hebdo 13 avril 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE