du 8 juin 2006 |
REVUE DE PRESSE |
DANS LE MONDE
La nouvelle vague de la jeune cuisine
Les profondeurs du classement du livre rouge
révèlent pourtant une lame de fond : certains sont presque des stars -
Thierry Marx, Pascal Barbot, Jacques Décoret -, la plupart ne flirtent encore
qu'avec la première étoile. Ils s'appellent Nicolas Pourcheresse, Jean
Chauvel, Alexandre Gauthier, Fabrice Biasiolo, Éric Guérin.
Avec plusieurs dizaines d'autres jeunes chefs, dont David Zuddas,
Benoît Bernard, Lionel Levy ou Olivier Bellin, ils portent l'effervescence
retrouvée d'une cuisine française annoncée en crise.
Si, au début des années 1970, la nouvelle cuisine s'épanouissait
dans un no man's land culinaire international, la 'jeune cuisine' doit aujourd'hui
s'imposer dans un monde où l'on peut partout bien manger. Plus curieuse
que jalouse de la concurrence étrangère, cette nouvelle génération
entend s'inscrire dans cette mondialisation. Le terroir peut rester une source
d'inspiration, mais transcendé avec de nouveaux outils et une imagination débridée.
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En Bretagne, Olivier Bellin clame par
exemple
sa passion pour le blé noir mais en posant sur sa galette un mélange étonnant
de tripes et d'encornets, ou en créant un macaron au sarrasin et à la
cerise.
"Je ne serais rien sans mes racines, affirme le jeune chef,
mais ce n'est pas parce qu'on habite en bout de Finistère qu'on n'est pas moderne
ni ouvert sur le monde." […]
Que retiendra la postérité de cette jeune cuisine ?
De nouveaux fondamentaux, comme ceux qu'a imposés avec le temps la nouvelle
cuisine, cuisson plus courte, économie de sauce, souci de la diététique…
? Une nouvelle collection d'étoilés Michelin institutionnalisés
après une phase rebelle ? Si nombre de ces chefs sont reconnus par les principaux
guides gastronomiques, aucun n'a pour l'instant décroché de troisième
étoile.
Certains disent s'en moquer, d'autres, comme Thierry Marx, Jacques
Décoret ou Pascal Barbot, y aspirent ou la méritent. Au-delà des
effets de mode et des télescopages gratuits de saveurs, semble se dessiner
une voie intéressante entre le patrimoine français et l'extravagance.
Stéphane Davet
DANS LIBÉRATION
À table avec son chien
Au restaurant 'Coolbaby' à Pékin.
L'établissement, le premier du genre dans la capitale chinoise, a été
spécialement conçu pour que les animaux puissent dîner avec
leur maître. Le
'chef' propose des menus spécialement adaptés à la race, l'âge
et à la taille de l'animal. Cerise sur le gâteau, le personnel
se propose d'emmener votre animal pour une promenade digestive après son
repas.
DANS LES ECHOS
Les hôtels américains à
des sommets record
[…]
Après avoir passé pour la première fois l'an dernier la barre historique
du milliard de nuitées vendues en douze mois, l'industrie hôtelière
américaine devrait boucler 2006 avec des taux d'occupation record et des prix
en forte hausse. "Nous sommes dans la seconde phase du redressement", analyse
Jan Freitag, vice-président du cabinet d'études Smith Travel Research,
qui souligne qu'après avoir baissé drastiquement leurs prix dans le sillage
des attentats du 11 septembre 2001, les hôtels combinent maintenant hausse
des prix et des taux d'occupation.
En
mars 2006, le taux d'occupation était ainsi de 65,7 %, contre 63,9 % un an
plus tôt et 58,9 % en 2003. Les chambres se remplissent et le prix moyen d'une
nuit monte (97,95 $ en mars 2006 contre moins de 85 $ à la même période
en 2002 et 2003). "Les prix augmentent de 6,5 %, soit deux fois plus vite que
le taux d'occupation", souligne Jan Freitag, qui mise sur un taux d'occupation
de 64,3 % fin 2006, soit un record depuis 1995. Le prix moyen atteindra un plus
haut de 96,28 $ mais il aurait été de 101 $ si les hôteliers avaient
pu augmenter, chaque année depuis 2000, leurs prix au simple rythme de l'inflation.
[…]
D. BX.
"On vient désormais là goûter les mets les plus
finauds (Feuilletés d'escargots aux poireaux et fines herbes, soupe de potiron
'à l'esprit' de foie gras, Sandre sur choucroute et sauce à l'avruga)."
Dans les Dernières Nouvelles d'Alsace : Au Cruchon
à Strasbourg (67).
"Le tout-Marseille bobo voue un culte à
Édouard Giribone,
ancien élève de Jean-Pierre Vigato à Paris."
Dans La Provence : Honoré à Marseille
(13).
"On souhaite que les gens soient contents de payer, c'est-à-dire
qu'ils aient trouvé un bon rapport qualité-prix. Objectif atteint."
Dans La Voix du Nord : Sous le Charme à
Saint-André-Lez-Lille
(59). zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2980 Hebdo 8 juin 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE