du 6 juillet 2006 |
RESTAURATION |
FACE AUX ARÈNES DE NÎMES
LA GRANDE BOURSE, UN TEST POUR LE GROUPE FLO
Nîmes (30) La réouverture de cette brasserie pour la Feria sera bientôt suivie par la relance de la restauration avant la création d'un Petit Bofinger. Le premier en province.
Hubert Ratel, au centre, a recruté la première moitié de son équipe. |
Placée
en redressement judiciaire, puis fermée en août 2005 avant sa liquidation
puis sa mise en vente, La Grande Bourse, brasserie emblématique de Nîmes,
a donc repris vie à l'occasion de la Feria de la Pentecôte. Quelques
jours plus tôt, le plan de reprise présenté par Hubert Ratel pour
le compte du groupe Flo avait été retenu par le tribunal de commerce de
Nîmes. Et, moyennant un chèque de 1,650 ME, la structure d'envergure
nationale a pu relancer l'activité dans ce lieu unique, juste à côté
des arènes.
L'ex-exploitant qui conteste l'opération
s'est cependant pourvu en Cassation. "En conséquence de quoi nous ne lancerons
aucun des grands travaux prévus tant que cette situation ne sera pas définitivement
réglée", explique Hubert Ratel. 39 ans, Aveyronnais d'origine, cet
ancien élève de l'École hôtelière de Glion (Suisse),
est issu du groupe Flo où il a assuré la direction des opérations
pour Hippopotamus. À Nîmes, même s'il se montre discret sur son
statut, il est donc en mission.
Brasserie plus restaurant
: bientôt 40 emplois
Dans un premier temps, La
Grande Bourse a donc vu son activité limitée au bar avec une grande salle,
la vaste terrasse et 20 employés. Courant août, le restaurant va être
relancé autour d'une carte assez réduite. "Dès que la décision
de justice sera rendue, et si la vente est confirmée, nous entreprendrons des
travaux qui, certes, ne seront guère visibles par la clientèle, mais qui
optimiseront l'outil de travail en cuisine. Car le but, comme nous l'avons expliqué
au tribunal de commerce, est de créer un restaurant sous l'enseigne Petit Bofinger."
Ce qui, en province, constituera une première. "Dans le cadre de l'étude
du dossier, nous avions projeté de jouer la carte Flo. Mais le ticket moyen
envisagé (proche de 40 E, N.D.L.R.) nous paraissait un peu élevé.
Avec un Petit Bofinger, on le ramène à 26 E,
et nous sommes plus cohérents en matière commerciale."
À ce moment-là,
l'ensemble de la structure aura atteint son volume maximal en termes d'emplois :
un total de 40 salariés.
S'il ne peut, bien entendu, donner
une date au lancement de cette seconde phase, Hubert Ratel reconnaît volontiers
qu'il va mener à Nîmes une opération-pilote. Le groupe Flo, dans
la perspective de son développement loin de Paris, tiendra
en
effet compte des enseignements de l'opération nîmoise.
Jean Bernard zzz22v
La
Grande Bourse
2 bd des Arènes
30000 Nîmes
Tél. : 04 66 67 27 91 - Fax : 04 66 21 01 12
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2984 Hebdo 6 juillet 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE