du 14 septembre 2006 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE BDO MG HOTELS & TOURISME
Juillet 2006 : un mois ensoleillé pour l'hôtellerie française
À Paris comme en province, l'été a bien débuté. En particulier sur le segment haut de gamme dont le revenu par chambre disponible (RevPAR) a grimpé de 14 % dans la capitale et 15,2 % en province. Les établissements 2 étoiles n'ont par contre par véritablement profité de cette embellie.
À
croire que la canicule a du bon ! En tout cas pour les hôteliers français.
Mois le plus chaud depuis 1950 - selon les informations de Météo France
- juillet 2006 enregistre de fait des scores très honorables s'agissant de
l'hôtellerie hexagonale. Et ce, à Paris comme en province. En témoignent
les résultats du baromètre mensuel tenu par le cabinet BDO MG Hotels &
Tourisme. Au terme du 7e mois de l'année, les établissements
parisiens haut de gamme ont observé une augmentation sensible de leur revenu
par chambre disponible (RevPAR) : + 14 % à 176 E HT.
Un bond en avant qui s'explique en partie par
une amélioration sensible du taux d'occupation moyen (+ 4,7 %) avec le retour
dans la capitale notamment des nationalités telles les Américains et les
Japonais. Le tout étant accompagné en outre d'une progression musclée
des prix moyens (+ 8,8 %). Reste que ce mouvement haussier a bénéficié
plus particulièrement aux 4 étoiles supérieur (RevPAR + 18 %) ainsi
qu'aux Hôtels de charme (+ 11,7%).
De son côté, l'hôtellerie
appelée milieu de gamme (3 et 2 étoiles) est, elle aussi, parvenue à
tirer son épingle du jeu en ce début de saison estivale. Concernant la
fréquentation, cette dernière a gagné près de 4 % (79,1 %) pour
les 3 étoiles supérieur et + 6,1 % (76,6 %) pour les 3 étoiles standard.
Parallèlement, les recettes moyennes chambres (RMC) ont grimpé respectivement
de 19 % et de
3,8 %. De quoi
booster les RevPAR qui ont ainsi bondi de 23,5 % pour les 3 étoiles supérieur
et 10,1 % pour les 3 étoiles standard.
Stagnation du taux d'occupation
des 2 étoiles en province
Une embellie dont les établissements 2 étoiles
de la Ville lumière n'ont pas véritablement vu la couleur. Grâce
à une légère hausse de la RMC, cette catégorie a ainsi à
peine réussi à augmenter son chiffre d'affaires hébergement de
2,7 % au cours du mois de juillet. Un phénomène que l'on retrouve également
dans l'hôtellerie économique de province (hors Côte d'Azur. Les
chiffres parlent d'ailleurs d'eux-mêmes. Le taux d'occupation des hôtels
2 étoiles a ainsi stagné (- 0,5 % à 65,5 %) tandis que le prix
moyen chambre augmentait de 3,1 %. Résultat : le RevPAR a crû de 2,6
% à 37 E.
À l'inverse, les catégories
supérieures ont très bien tenu la route en province. "Depuis le début
de l'exercice 2006, les hausses réalisées en province étaient plus
faibles que celles constatées sur le marché parisien. Durant le mois de
juillet, les accroissements se sont alignés sur ceux de la capitale", précise
le cabinet BDO MG Hotels & Tourisme. À titre d'exemple, les unités haut de gamme
ont ainsi vu leur RevPAR croître de 15,2 % à 105 E contre 176 E à Paris. Pas si
mal !
Claire
Cosson zzz20h
L'hôtellerie
azuréenne retrouve du poil de la bête
Délaissée
voilà quelque temps, la Côte d'Azur renoue aujourd'hui avec les chemins
de la croissance. Va savoir si la canicule y est pour quelque chose ! Toujours est-il
que les chiffres sont là. Le taux d'occupation des établissements haut
de gamme a gagné 10,1 % en juillet dernier passant de 73,6 % à 80,9
%. À noter la très jolie performance des Hôtels de charme dont
le niveau de remplissage s'est amélioré de 16,8 % à 77,5 %. Dans
des proportions certes moindres, la fréquentation des 3 étoiles a grimpé
tout de même de 5 % à 83,4 %. Seule ombre au tableau : les 2 étoiles
dont l'occupation moyenne a fléchi de 0,4 % à néanmoins 81,7 %. |
Article précédent - Article suivant
Vos questions et vos remarques : Rejoignez le Forum des Blogs des Experts
L'Hôtellerie Restauration n° 2994 Hebdo 14 septembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE