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	du 2 mars 2006	SUCCÈS

Le Victoria Hall à Lyon (69) En 1999, de retour dans sa ville natale après 15 années passées aux États-Unis, Édouard Keguny créait Caffe Milano. L'affaire vendue, il innove en ouvrant un espace chic et branché au terme de 8 mois de travaux.
Page d'Écriture/Lyon

La dernière folie d'Édouard Keguny

Édouard Keguny a ouvert 'son Victoria', à la fois bar et restaurant, espace événementiel, lounge et galerie d'art.

J'ai voulu créer un endroit où l'on a envie d'être avec les gens que l'on aime." Caressant du regard le lounge de son Victoria Hall, Édouard Keguny dit tout. Ou presque. Infatigable voyageur, son ambition est de créer des lieux.
En 1999, avec Caffe Milano dédié à la cuisine italienne et très vite incontournable, il avait bousculé quelques habitudes. Il y a gros à parier qu'il va récidiver avec cet hôtel particulier de 1860, tiré de l'oubli et rénové de fond en comble pour devenir un endroit sobre, élégant, très cosy et tout à la fois bar, restaurant, espace événementiel, lounge et galerie d'art.
Au terme de 8 mois de travaux et avec la complicité de l'architecte Pierre-Jérôme Berbottino, l'ancienne maison bourgeoise est devenue un "établissement d'inspiration néogothique", chic et branché, comme il a pu en voir à Londres, Paris ou Milan où ses pas l'ont mené.
Ici, on mise sur un bois sombre, parquet wengé et velours sur fond chocolat et café crème. Et l'on joue sur les contrastes avec de l'intemporel (lustres de cristaux, tapis, fauteuils cabriolets, hauts miroirs, chandeliers imposants) et le contemporain (canapés en velours, cheminées double foyer au gaz).

Objectif : 4 ME de CA pour 2006
Le Victoria Hall se décline en 2 espaces principaux : au rez-de-chaussée, un restaurant de 250 m² avec plusieurs espaces privatifs, un imposant bar à l'entrée et une cuisine ouverte ; au 1^er étage, un bar lounge à l'espace intimiste, cave à cigares, collection de whiskies et fond musical.
Voiturier et parking privatif évitent tout énervement pour trouver une place de stationnement dans le quartier. Et aux beaux jours, juste devant la galerie d'art que l'on visite avant ou après le repas, une terrasse pourra accueillir (et abriter) une centaine de convives.
"Depuis très longtemps je cherchais un tel lieu. Ici, le bâtiment était à l'abandon depuis 2 ans et voué à la démolition. Mais la mairie du VII^e arrondissement (N.D.L.R. : où était déjà implanté le Caffe Milano) a accepté de lever sa préemption. J'ai eu envie de miser sur la douceur de l'ambiance. Je veux qu'ici on se sente bien", insiste Édouard Keguny qui, fort d'une expérience d'une quinzaine d'années outre-Atlantique, joue les novateurs dans une ville où les nouveaux concepts et nouvelles enseignes fleurissent avec des fortunes diverses.
Lui, sur la base "d'un ticket moyen à 25 E au déjeuner et 50 E le soir", mise sur un chiffre d'affaires de 4 ME pour 2006. Ambitieux ? "Ma cible, ce sont les 40-60 ans qui fréquentaient déjà le Caffe Milano." "Des gens qui aiment sortir et s'amuser sans se prendre la tête dans une ambiance techno", dit encore Édouard, fier de sa dernière folie ! n zzz36v

Le Victoria Hall
33 rue Repos
69007 Lyon
Tél. : 04 37 28 07 97

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L'Hôtellerie Restauration n° 2966 Magazine 2 mars 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE