du 7 décembre 2006 |
CONJONCTURE |
BAROMÈTRE BDO MG HÔTELS & TOURISME
Octobre : reprise en flèche de la croissance pour la Côte d'Azur
Au terme du mois d'octobre, les chiffres d'affaires hébergement ont globalement progressé du côté de la Grande Bleue. Seuls les 2 étoiles restent à la traîne.
Claire Cosson
Décidément,
les mois passent et ne se ressemblent guère. Après des performances plutôt
tristouilles en septembre, l'hôtellerie azuréenne retrouve le sourire
en octobre. Le revenu par chambre disponible (RevPAR) s'affiche à la hausse
dans toutes les catégories. À commencer par le segment 4 étoiles
dont l'indicateur phare gagne 23,9 % par rapport à 2005. Une croissance qui
provient à la fois d'une meilleure fréquentation (+ 12,2 %) et d'une
recette moyenne chambre plus élevée (+ 10,4 %). Les 3 étoiles de
la Côte d'Azur ne sont pas en reste. Eux aussi ont attiré davantage de
clients (+ 7,5 %). Mieux. Les établissements concernés n'ont pas pour
autant sacrifié leur prix moyen qui réalise un bond en avant de 12,5 %
à 88 E. La conjugaison de ces 2 facteurs permet au milieu de gamme d'afficher une croissance de leur RevPAR de 20,9
%. Une ombre figure cependant au tableau : les unités 2 étoiles. Malgré
une progression du prix moyen (2,7 %), la baisse du niveau de remplissage (3,8 %)
pèse sur le revenu par chambre disponible. D'ailleurs, celui-ci régresse
de 1,2 % à 35 E.
Concrètement, les 3 principaux pôles
de la Côte d'Azur bénéficient chacun de la progression observée
par le baromètre BDO MG Hotels & Tourisme. Cette croissance provient en
majeure partie du dynamisme de la clientèle d'affaires de groupe très
présente à l'occasion de conventions ou de séminaires.
Un RevPAR qui bondit sur la
Croisette
Concernant l'hôtellerie
haut de gamme cannoise, elle observe une très forte hausse de son RevPAR :
24,5 %. Cette moyenne est tirée par les résultats de la famille 4 étoiles
supérieur (+ 28,6%). Les 4 étoiles standard et de charme se positionnent
non loin derrière. Pour sa part, l'hôtellerie 3 étoiles tire également
son épingle du jeu avec un gain de 17,3 % au niveau RevPAR.
Quant aux établissements 2 étoiles,
l'accroissement de leur revenu par chambre disponible est plus faible à cause
de la stagnation de la demande sur ce segment.
S'agissant des scores de l'hôtellerie 4
et 3 étoiles niçoise, ils sont également excellents avec des hausses
de RevPAR respectives de 21,4 % et 22,1 %. Les hôtels économiques marquent
en revanche le pas. Cette catégorie voit son chiffre d'affaires hébergement
régresser en particulier du fait d'un recul de la fréquentation. Enfin,
à Monaco, les résultats sont très contrastés pour les 4 étoiles.
Les 4 étoiles supérieur perdent des clients alors que dans le même
temps la famille 4 étoiles standard enregistre la plus forte hausse du marché
de la Côte d'Azur : 29,5 %. Cette forte croissance est cependant à
relativiser dans la mesure où le taux d'occupation de l'année précédente
était très bas. De plus, la montée en puissance de nouveaux hôtels
sur le marché explique aussi ces résultats. Les 4 étoiles monégasques
constatent une hausse de RevPAR en phase avec celle constatée sur les autres
pôles touristiques.
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L'Hôtellerie Restauration n° 3006 Magazine 7 décembre 2006 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE