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du 1er février 2007

CONJONCTURE

observatoire du tourisme d'affaires bedouk meetings & events/coach omnium

Le tourisme d'affaires de groupe reprend du poil de la bête

Pour la 3e année consécutive, la dernière enquête annuelle de l'observatoire Bedouk Meetings & Events/Coach Omnium révèle une hausse de 1,8 % du volume global des dépenses des entreprises établies en France en matière de tourisme d'affaires de groupe.

Le record de 2000 n'est certes pas battu (+ 6 %). N'empêche. Le marché français du tourisme d'affaires de groupe (séminaires, conventions, congrès, incentives, événementiel) semble renouer avec la croissance. Selon l'observatoire de tourisme d'affaires Bedouk Meetings & Events/Coach Omnium, les dépenses des entreprises établies dans l'Hexagone en matière d'organisation de manifestations de groupes d'affaires ont en effet grimpé de 1,8 % en 2006 pour s'élever à un volume global de 8,8 milliards d'euros.

Une progression supérieure à celle constatée en 2005 (1,2 %), d'autant plus encourageante qu'elle provient à la fois d'une hausse des prix pratiqués par les prestataires, mais également d'une augmentation sensible des budgets alloués par participant. "Ces manifestations - réservées avant tout aux collaborateurs - sont extrêmement importantes pour les entreprises. Ce n'est pas un hasard d'ailleurs si les dépenses moyennes par participant ont crû de 7 % l'an passé", précise Mark Watkins, p.-d.g. de Coach Omnium.

De fait, si la réduction de la durée moyenne des séminaires et autres conventions se généralise - les séminaires de 2 jours sont les plus répandus après les journées d'études - tandis que le nombre moyen de participants s'accentue nettement, le niveau de qualité exigé des
réunions professionnelles tend sérieusement, lui, à monter en gamme. Il s'agit tout bonnement pour les commanditaires de ne pas louper leur coup. Dans ce contexte, les entreprises organisatrices sont de plus en plus nombreuses (76 % sur 740 sondées) à associer des activités périphériques à leurs manifestations, notamment des activités sportives. "Les activités ludiques, culturelles et gastronomiques, bien qu'en hausse ces dernières années, restent encore minoritaires", souligne Mark Watkins.

La saturation en milieu de semaine

S'agissant du lieu d'organisation des manifestations en question, l'étude constate que l'hôtellerie haut et moyenne gamme (4 et 3 étoiles) a plus que jamais les faveurs des sociétés. Et ce, même dans le cadre de réunions qui se déroulent sur une journée. 74 % des sociétés interviewées ont ainsi opté en 2006 pour des hôtels 4 étoiles contre 51,9 % en 1999. À noter que "peu font la différence entre des hôtels de chaîne ou des hôtels indépendants. Les unités 2 étoiles seraient également très peu sollicitées, sauf en cas de carence d'hôtellerie 3 étoiles localement".

À propos de carence, une majorité d'entreprises dit être souvent confrontée à de tels problèmes. Ou plus précisément à des soucis d'indisponibilité. Compte tenu du développement des RTT, les ré

unions professionnelles se concentrent effectivement sur les milieux de semaine. "Cela entraîne une saturation de l'offre et des frustrations tant chez les prestataires que chez les clients", explique le patron de Coach Omnium. Pour ne pas perdre de temps, et évidemment d'argent, les réunions se tiennent principalement en France, en centre-ville. Seules 31 % des entreprises établies dans l'Hexagone choisissent de voir du 'pays'. Pratiques parce que mieux desservies, les destinations européennes sont alors privilégiées (Belgique, Espagne…). Maghreb et Amérique du Nord remportent les suffrages pour les destinations internationales.

Extrêmement dépendant de la bonne marche de l'économie mondiale, le marché du tourisme d'affaires en France devrait tirer encore son épingle du jeu en 2007. 54 % des organisateurs interrogés estiment que l'activité séminaires sera ainsi 'identique' à celle de 2006. Mieux : 28 % tablent sur davantage de manifestations.   
Claire Cosson zzz22h

La qualité de la salle de réunion prime
Plus de la moitié des entreprises organisatrices de réunions professionnelles considèrent que la qualité de la salle de réunion constitue un élément essentiel de la qualité de la prestation. À noter que le confort et les équipements sont logiquement importants en la matière. Il n'en demeure pas moins vrai que la lumière du jour constitue la 1re exigence des organisateurs. L'accueil et l'accompagnement comptent aussi beaucoup.
La restauration n'arrive qu'en troisième position.

Les budgets en question
Un sou est un sou pour tous les organisateurs de réunions. En d'autres termes, ils négocient pied à pied pour obtenir les meilleures propositions de la part des prestataires de services. À noter toutefois qu'ils ne veulent aucunement sacrifier la qualité des prestations tant la réussite des séminaires est importante à leurs yeux. En témoigne la hausse de près de 7 % de la dépense moyenne par participant. Pour les journées d'études, cette dépense se situe en l'occurrence entre 30 et 90 E.
Elle oscille entre 120 et 230 E s'agissant des séminaires résidentiels.

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L'Hôtellerie Restauration n° 3014 Hebdo 1er février 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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