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 du 21 juin 2007 |
HÔTELS |
AVEC LES PRESTATIONS HAUT DE GAMME
Concorde à la Cité Internationale de Lyon
En poste à Lyon depuis mars, Stefan Bernstein, nouveau directeur général de la Cité Concorde, accompagné de Philippe Imberton, investisseur, présente les objectifs à atteindre dans une ville qui est davantage une ville-étape que de destination.
Propos recueillis par Sonia Delzongle
 Stefan Bernstein, d. g. de la Cité Concorde, et Philippe Imberton, investisseur. |
L'Hôtellerie
Restauration : Quelle cible envisagez-vous
de privilégier ?
Stefan Bernstein :
Incontestablement,
et parallèlement à notre concurrent direct, le Hilton, nos prestations
s'adressent à un tourisme d'affaires, de voyages, de séminaire que nous
comptons développer. Ceci étant, nous ne négligerons pas toutes les
autres formes de tourisme, car les principales difficultés touchent l'occupation
en période de week-ends et la restauration du soir, nos clients préférant,
en général, découvrir les restaurants du centre-ville. La restauration
du midi marche plutôt bien avec une clientèle très fidèle venant,
outre les congrès, des nombreuses entreprises environnantes et des bureaux.
Par ailleurs, l'intervention prévue de chefs comme Christophe Marguin ou Mathieu
Viannay ne peut être que bénéfique pour nous.
Quel type de restauration proposez-vous ?
S. B. :
Gilles Bérard, le chef, propose un système de buffets dans des gammes
de prix allant de 18 à 35 E. Dans un rapport qualité-prix, c'est
la meilleure restauration de la Cité Internationale.
Un buffet qui reste plutôt haut de gamme…
Philippe Imberton :
Oui, comme toutes nos prestations, mais les prix restent raisonnables.
À long terme, peut-on parler d'alignement
tarifaire avec le Hilton ?
S. B. :
En
effet, peut-être que dans sept, huit ans, je pourrais pratiquer les mêmes
prix que le Hilton, mais pour le moment, il n'en est pas
question.
Nous ne serions pas crédibles. Il s'agit d'avancer doucement, de gagner la
clientèle sans la bousculer.
Quel est votre prix moyen ?
P. I. :
140 E environ, mais bien sûr, il sera amené à baisser en fonction
de l'augmentation du taux d'occupation qui est de 35 % actuellement. Sachant que
l'hôtellerie représente 65 % de notre chiffre.
Quelle est votre politique commerciale ? Disposez-vous
sur place d'une équipe
de commerciaux ?
P. I. :
Absolument. Franchisé du groupe Louvre Hotels qui réunit les hôtels
Campanile, Kyriad, Première Classe et Bleu Marine, le Cité Concorde -
outre une équipe commerciale du groupe privilégiant, bien entendu, les
destinations parisiennes - dispose d'une équipe dédiée sur place.
Une importante démarche commerciale est nécessaire.
Ne risquez-vous pas de souffrir du côté
'froid' et bétonné de la Cité Internationale ?
S. B. :
Heureusement, le cadre de vie
est amené à évoluer, et il devrait y avoir des aménagements
de l'espace, notamment d'espaces verts. L'objectif sera de donner une âme
au lieu. Quant à nous, nous souhaiterions une ouverture directe sur le parc
de la Tête d'Or, mais la grille d'enceinte étant classée monument
historique, nous nous heurtons pour l'instant au refus des Bâtiments de France.
zzz36v
Hôtel de la Cité Concorde
Cité Internationale
22 quai Charles de Gaulle
69006 Lyon
concorde-hotels.com
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En
chiffres • Coûts
de construction
:
110 000 E par chambre pour un
budget total de 18 000 000 E |
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L'Hôtellerie Restauration n° 3034 Hebdo 21 juin 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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